Un 43 ème anniversaire de notre indépendance dans un environnement tendu où certains participants forcés ont les visages fermés, crispés ...
A Anjouan comme à Moroni, la tension était la même; SALAMI à côté de MIDILADJI, HASSANE AHAMADI saluant AZALI; le vice Président DJAFFAR avec ses deux confrères MOUSTADROINE et SAROUMA.
Les deux anciens chefs de l'Etat en vie, absents, SAMBI, victime de la dictature qui lui reproche une popularité menaçante pour le régime et IKILILOU, prisonnier dans l'île de Mwali par le bon vouloir de la dictature.
Une vingtaine de jours après la fête, la dictature promet le sang et le feu dans l'archipel. Rejetant la déclaration de l'Union Africaine, le régime du non droit campe sur sa position: mettre à plat la constitution et ouvrir la voie aux déstabilisations et aux coups d'Etat à répétition.
Le Gouverneur le plus malmené par la dictature SALAMI a réitéré sa [next] détermination officielle à refuser la tenue du référendum dans son île.
Des sources que je cherche à clarifier m'apprennent qu'après la déclaration de l'Union Africaine, le Colonel MATABA et certains officiers auraient rassuré le gouvernorat de leur implication contre tout manquement du droit dans l'île. Une telle source, si elle vient à se vérifier, serait porteuse de conscience d'une armée manipulée et sous surveillance.
Face à la machine de guerre enclenchée par AZALI, son fils et officiers inconditionnels FAKRI, NAOUFAL, quelle sera la marge de manœuvre du Gouverneur SALAMI? Vouant un culte de personnalité à AZALI, MOUSTADROINE, ANISSI, AHMED JAFFAR, SOUNHADJ, ANDOUDOU, IBRAHIM HALIDI, MAHAMOUD HAFI, NOURDINE MIDILADJI vont-ils rendre la vie facile à la population d'Anjouan?
Ceux qui jouent avec le feu comme DJANFAR SALIM se brûleront les mains dans une tentative de récupération vouée à l'échec. C'en est fini pour les petites manipulations. L'enjeu est de taille. Tel un zébu enragé, AZALI fonce contre un public sans expression définie.
BEN ALI
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