Nous, jeunes diplômés, ne pouvons plus accepter cette exploitation intellectuelle, cette injustice morale de ce système. Osons dire non e...
Nous, jeunes diplômés, ne pouvons plus accepter cette exploitation intellectuelle, cette injustice morale de ce système. Osons dire non et réclamons nos droits. Dans un pays dit de droit, nous ne pouvons plus accepter de faire des stages d’un an voir plus, dans une même structure.
Nous ne devrons pas être des « responsabilisés » mais des « responsables ». S’il faut croire que l’avenir de l’Afrique est sa jeunesse. C’est ne donc pas, avec ces attitudes, ces comportements qui mèneront nos pays à un développement durable.
Nous ne pouvons plus nous laisser faire. Aujourd’hui, on ne peut pas cautionner un recrutement népotiste, si nous voulons réellement nous développer.
Oui ! je sais que certains ont fini par intériorisés, voir être hypnotisés par ce système politique aveuglant, hypocrite et mensonger, mais il y a nous.
Nous, qui sont encore en pleine formation. Nous, qui sont nouvellement diplômés. Nous, qui sont déterminés à vouloir changer notre pays. Car c’est à nous de tracer le chemin futur de notre pays. Vous et moi, savons bien que ce pays a besoin d’une nouvelle politique, une nouvelle philosophie et une nouvelle vision.
On ne peut pas crier « chômage » alors que nous nous faisons tous et toutes l’ombre de ceux qui depuis toujours dirigent ce pays en échec. C’est vraiment écœurant pour moi de voir des jeunes qui battent campagne pour donner pouvoir à ces mêmes [next] hommes qui ne font que multiplier l’échec par échec depuis 43 ans.
Je me demande si vraiment nous voulons travailler ? ou si nous voulons qu’on nous fasse travailler ?
Nous devrons oser prendre nos responsabilités ou oser dire qu’on a échoué. Si jusqu’à lors nous parlons encore de peu de réalisation d’Ali Soilihi, Saïd Mohamed, et Ahmed Abdallah et les autres, ce que nous avons vraiment échoués et que le passé nous rattrape.
C’est ne pas avec ces vieux pas que nous allons avancer à cette époque où le monde court à grande vitesse, ou le temps est devenu maître, et où seule les ambitieuses réussissent.
Osons prendre le devant car nous devrons être des gouvernants et non des gouvernés de ses hommes qui n’ont que l’échec comme expérience.
SI LE DESESPOIR NOUS AVEUGLE, CE QUE NOUS AVONS ENTERRES L’ESPOIR. (Point)
Laïthi Assoumani
Diplômé en travail social
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