Le discours du premier vice-président d’AZALI DJAFFAR SAID HASSANE se, montrant farouchement contre le référendum de la révision cons...
Le discours du premier vice-président d’AZALI DJAFFAR SAID HASSANE se, montrant farouchement contre le référendum de la révision constitutionnelle prévue le 29 juillet prochain a semé le trouble et la panique dans les rangs du président AZALI. C’est un TSUNAMI POLITIQUE pour le président pour trois principales raisons:
La première raison est que DJAFFAR SAID HASSANE n’est pas un simple ministre, mais le premier vice-président élu comme AZALI en 2016 et le président ne peut pas le congédier comme un mal propre ou un indiscipliné de son gouvernement ; et selon la constitution en vigueur il suffit qu’un deuxième vice-président désavoue AZALI et sa mauvaise gouvernance du pays et qu’ils aillent jusqu’au bout en démissionnant ; et dans cette hypothèse AZALI n’aura pas la légitimité de garder le pouvoir et doit le rendre.
La première raison est que DJAFFAR SAID HASSANE n’est pas un simple ministre, mais le premier vice-président élu comme AZALI en 2016 et le président ne peut pas le congédier comme un mal propre ou un indiscipliné de son gouvernement ; et selon la constitution en vigueur il suffit qu’un deuxième vice-président désavoue AZALI et sa mauvaise gouvernance du pays et qu’ils aillent jusqu’au bout en démissionnant ; et dans cette hypothèse AZALI n’aura pas la légitimité de garder le pouvoir et doit le rendre.
Deuxième raison le courage politique de DJAFFAR SAID HASSANE de rompre le contrat qui le lie avec AZALI et en se rangeant du coté de l’opposition pour sauver les accords de FOUMBONI ,la réclamation du rétablissement de la cour constitutionnelle, tout en dénonçant la manière que AZALI est en train de bafouer les libertés fondamentales d’une démocratie balbutiante ; c’est une première au pays car nos élites intellectuelles du pays s’alignent souvent sur la position du pouvoir politique et économique.
Enfin la troisième raison est que désormais on va assister à une cohabitation au sommet de l’Etat entre AZALI qui veut tenter de vouloir s’éterniser au pouvoir au profit de sa famille , son village et ses fidèles inconditionnels en sabordant les accords de 2001 coute que coute, pourvu qu’il soit mannette au moment ou les Comores vont commencer à exploiter le pétrole et DJAFFAR SAID HASSANE qui représente désormais l’opposition pour sauver l’unité nationale, la continuité de la tournante , le retour de l’ordre constitutionnel et l’Etat de droit .
AZALI n a jamais montré dans le passé l’image d’un pacificateur, ni un défenseur de l’unité nationale; il était au pouvoir de 1999 à 2002 suite à un coup d’Etat, et 2002 à 2006 élu président de l’Union des Comores à l’issue d’un scrutin controversé; mais le virus séparatiste a sévi à Anjouan et AZALI s’accommodait de cette instabilité de l’archipel jusqu’à l’élection de SAMBI EN 2006, pour que le pays retrouve son unité. SAMBI et IKILILOU ont respecté la tournante et la stabilité retrouvée, lui voudrait tenter d’un retour en arrière chaotique et sans lendemain.
L'opposition a intérêt à se ressouder en mettant en sourdine les postures, les egos et les querelles partisanes pour mettre en échec les basses manœuvres d’AZALI de balkaniser les iles et faire couler du sang pour ses ambitions personnelles et ses partisans fanatiques au détriment du peuple comorien . A l’heure du , succès foudroyant d’internet , les partenaires des Comores suivent au jour le jour ce qui se passe aux Comores à savoir le non - respect, des libertés individuelles, les dérives autoritaires de son gouvernement à museler l’opposition et ils ont un droit de regard de tout ce qui se décide dans un pays .
On ne peut pas prétendre, de préparer l’émergence d’un pays en instaurant l’autoritarisme, l’instabilité institutionnelle sur l’ensemble du territoire. Aucun investisseur ou une firme transnationale ne saurait séduite à venir, investir au pays avec un tel climat anxiogène . Le bateau d’AZALI prend l’eau avec son capitaine, le premier vice-président DJAFFAR SAID HASSANE a pris ses distances et d’autres ne tarderont pas à déguerpir.
Mohamed IBRAHIM MIHIDJAY