Le président de la Fédération espagnole a annoncé mercredi le départ immédiat du sélectionneur, dont le transfert au Real Madrid a été offi...
Le président de la Fédération espagnole a annoncé mercredi le départ immédiat du sélectionneur, dont le transfert au Real Madrid a été officialisé mardi.
Furieux contre Julen Lopetegui depuis l'officialisation, mardi, de son départ au Real Madrid après la Coupe du monde, le président de la Fédération espagnole Luis Rubiales a annoncé son départ immédiat ce mercredi : «Nous sommes obligés de nous séparer du sélectionneur.»
Revenu en urgence mardi soir de Moscou, où il devait assister au congrès de la Fifa, Rubiales s'est entretenu avec Lopetegui pendant la matinée. Il s'est présenté devant la presse avec une heure et demie de retard pour annoncer sa décision. «C'est un jour très compliqué. On a une série de décisions à prendre.»
Luis Rubiales ne se sent pas trahi
«Je ne me sens pas trahi, a déclaré Luis Rubiales. Julen Lopetegui a réalisé un travail impeccable. Les négociations avec le Real ont été faites sans communication avec la Fédération. La forme est importante. Pour son remplaçant, on travaille dessus. On vous le communiquera plus tard.» Albert Celades, sélectionneur des moins de 21 ans et adjoint de Lopetegui, est le favori pour lui succéder.
Les joueurs, par l'intermédiaire de leurs capitaines, dont Sergio Ramos, auraient tenté d'infléchir la position du président en apportant leur soutien à Lopetegui, selon la presse espagnole. «J'ai une relation très proche avec les joueurs, comme j'étais très proche de Julen. C'est une situation très compliquée. J'ai parlé avec eux et ce que je peux garantir, c'est que les joueurs feront tout pour aller le plus loin possible», a-t-il assuré.
«On n'était pas au courant des négociations»
«Le Real Madrid cherchait un entraîneur et cherchait le meilleur. La sélection est l'équipe de tous les Espagnols, et le sélectionneur travaille pour la Fédération. Il ne peut pas faire les choses de cette manière et m'avertir si tard(...) La Fédération espagnole ne peut pas être mise au courant cinq minutes avant la sortie d'un communiqué», a poursuivi le président, qui a assuré ne pas «être au courant des négociations.»
A. D. avec A. M.L. ©L'Equipe