Le vice-président Mohamed Djaffar aurait souhaité qu’il soit payé les trois années à venir, mais le président Azali lui a donné catégorique...
Le vice-président Mohamed Djaffar aurait souhaité qu’il soit payé les trois années à venir, mais le président Azali lui a donné catégoriquement un avis défavorable.
Notre champ d’étude porte essentiellement sur cet imbroglio qui prévaut actuellement au sommet de l’Etat et l’on s’intéressera à mettre en évidence les motifs fondamentaux qui poussent le vice-président Mohamed Djaffar à se révolter contre la reforme constitutionnelle mise en œuvre par le président de la République. Il y a lieu de spécifier ici de manière schématique que la protestation virulente de monsieur Djaffar à l’égard de la politique gouvernementale repose sur le fait qu’il souhaiterait indemnisé en avance les trois années à venir. En cette circonstance, il semblerait de toute évidence que le président Azali Assoumani lui a notifiée de manière péremptoire que cette demande controversée ne ferait pas l’objet d’un avis favorable.
C’est pour autant, le vice-président a pris l’initiative d’agir cavalier seul car il estime à son âme et conscience que son intérêt personnel serait menacé le moment où le projet constructif et référendaire serait voté à l’unanimité par le peuple comorien. Il suggère que le redressement du pays à travers la suppression des vice-présidents lui porterait atteinte à son portefeuille. DJAFFAR n’a pas eu son gain de cause, car il veut un avancement d’un appointement de millions de francs comoriens de compensation pour qu’il soutienne de pied de ferme le référendum. Cela dit que son acte ne correspond pas à un patriote prêt à servir sa nation, mais un personnage obnubilé par l’argent, rien que l’argent. A. A SAMBI l’a contaminé ce virus incurable de la notion de l’argent, l’argent, MABESSA, MABESSA.
Peut-on considérer son geste comme un acte héroïque ?
La réponse attendue est négative dans la mesure où le héros se définit selon le Dictionnaire Universalis comme « des hommes d’un courage et d’un mérité supérieurs, favoris particuliers des dieux, et ceux qu’on disait fils de dieux et d’une mortelle […] ». Il peut s’agir bien sûr d’un personnage confronté à des forces extérieures qui semblent l’écraser, mais qu’il réussit à vaincre. Est-ce le cas de figure de vice-président Djaffar ? Loin s’en faut car ce personnage ne possède pas le caractère d’exemplarité d’un héros de prouesse.
Sur ce, il n’est pas vaillant, opiniâtre, courageux et il ne se consacre pas à la vie politique, à la recherche du meilleur moyen pour les peuples démunis et misérables de reconquérir leur grandeur et leur dignité. En revanche, il cherche à tout prix à brusquer fortune l’argent de l’Etat aux dépens de la population. Il aurait le caractère de renégat et un homme sans loi ni foi dont leur objectif cardinal serait de piller, détourner sans cesse ni fin de milliards de francs comoriens au détriment de la population miséreuse. Dommage, il n’est pas le seul aux Comores et la liste est exhaustive.
Sur ce, il n’est pas vaillant, opiniâtre, courageux et il ne se consacre pas à la vie politique, à la recherche du meilleur moyen pour les peuples démunis et misérables de reconquérir leur grandeur et leur dignité. En revanche, il cherche à tout prix à brusquer fortune l’argent de l’Etat aux dépens de la population. Il aurait le caractère de renégat et un homme sans loi ni foi dont leur objectif cardinal serait de piller, détourner sans cesse ni fin de milliards de francs comoriens au détriment de la population miséreuse. Dommage, il n’est pas le seul aux Comores et la liste est exhaustive.
Pourquoi le vice-président M. Djaffar ne démissionne pas ?
Comment peut-on élucider qu’un joueur d’une équipe de match marque de but contre son camp ? Est-il raisonnable qu’un membre de gouvernement fustige la politique mise en œuvre par son chef suprême ? Peut-on imaginer dans un orchestre musical un des chanteurs en scène dispose une voix dissonante ? Où en est la solidarité gouvernementale ? De guerre lasse, si le vice-président se croit dur comme fer que son champ de bataille est hors du commun et typique ; il devrait advienne que pourra jeter l’éponge son poste régalien afin de mener à bien son combat contre le régime. Mais il ne devrait pas avoir la double facette, celle notamment d’un opposant acharné et d’un membre du gouvernement. Cette mentalité farfelue est inadmissible dans un Etat démocratique comme le nôtre et l’on peut la qualifier d’une hypocrisie honteuse.
BACAR Azihar Abdou