Nul ne peut figer l’histoire de notre cher pays !!! Le ras-le-bol populaire a enfin atteint son terme pour accoucher du merveilleux bé...
Le ras-le-bol populaire a enfin atteint son terme pour accoucher du merveilleux bébé de toute l’histoire des Comores. Il s’agit de l’idée de faire le bilan de 4 décennies d’indépendance, portée par la clairvoyance, L’expérience et la sagesse de quelques érudits dignitaires de la classe politique comorienne.
La situation est reconnue dans sa gravité au point que pour une fois un semblant d’unité nationale paraissait se dessiner autour de l’adage du feu Président Ali Soilihi qui dirait : « Quand la nation est en déclin, il n’y a aucune place pour les individualités »!!!
« TWAYIFA DZIMA »
Le Processus rationnel convenu consistait à faire un BILAN et en tirer les enseignements, élaborer une FEUILLE DE ROUTE, procéder à une mise à jours de LA CONSTITUTION en vue de l’adapter à LA NOUVELLE DONNE et enfin consolider LES INSTITUTIONS conformes à l’UNICITE de la Nation pour ainsi entamer le chantier des réformes retenues.
Tout pour raviver l’espoir d’un peuple qui a toujours été berné par les palabres et les diversions illusoires. Les ASSISES NATIONALES sont ainsi tenues dans la tourmente, contre vents et marées, et ce sous la houlette des inévitables conflits de compétences.
Dans un pays où tout le monde mérite tout car « comme-pétant» pour tout , on ne pouvait escompter mieux !!! Tout le monde se veut et se croit leader et les patriarcats poussent comme des champignons, se meurent, se recomposent et se divisent en régulant la démocratie « des-mots-crachés » , du tapage et des youyous , faisant obstruction aux débats contradictoires et constructifs mais surtout banalisant dangereusement les fonctions régaliennes de l’état.
C’est le principal mal comorien !!!
Il suffit de décompter soixante dix formations du genre pour comprendre la complexité de constitution d’un organe représentatif et efficace.
C’est dans ce contexte particulier qu’au-dessus des éternelles querelles partisanes qui perdurent, que le pouvoir en place s’est assigné à juste titre (sous les cris scandalisés des éternels contestataires) la mission de parrainage qui lui revient de droit, afin de ne pas passer à côté de ce rendez-vous historique. La feuille de route tant attendue a ainsi été élaborée et sa première mesure, probablement la plus importante est la RÉVISION DE LA CONSTITUTION reconnue désuète du fait de ruiner l’objet pour lequel elle a été conçue qu’est l’UNICITE DE LA RÉPUBLIQUE.
Le pouvoir en exercice, parrain de droit pour des raisons citées plus haut, au grand risque de se voir désavoué, projette de solliciter le peuple comorien à exercer leur souveraineté à travers un référendum - ultime arme de la démocratie- en déployant tous les moyens pour l’aboutissement de l’incontestable processus, sans ménager aucun obstacle.
La COUR CONSTITUTIONNELLE , handicapée et non fonctionnelle fut l’un des maillons faibles des institutions en vigueur pour avoir toujours été huée dans son action partisane.
Sa composition, comme celle de plusieurs structures, était fantaisiste et son inefficacité reconnue de tous les acteurs politiques. Rien de plus logique que de le désigner parmi les obstacles et de l’écarter du Chemin du salut.
La contestation du jour est inaudible et confuse car focalisée sur une suspicion calomnieuse,infondée à mon sens , qui prête au pouvoir en place l’intention de s’éterniser aux dépens des prétendants qui se complaisent et s’appuient sur un système défaillant. L’essence de cette contestation consiste en un mépris de la souveraineté du peuple comorien qui demeure la seule et unique déterminant pour le destin du pays et pour le choix de ses dirigeants.
Pure diffamation politicienne !!!
Aujourd’hui il faut s’accorder à en finir avec la diversion, le cynisme et le machiavélisme qui ont échoué et battre campagne démocratiquement POUR ou CONTRE l’exercice de la Souveraineté populaire.
Le référendum prévu en Juillet est un grand estime à l’égard de notre peuple car c’est une occasion qui lui est offerte pour exercer sa souveraineté constitutionnelle. Empêcher le référendum est le plus grand des mépris de la démocratie et du peuple. Il n’est pas trop tard pour les « poly-tiques » de renouer avec leurs vœux de changement et de faire une campagne responsable en faveur ou pas de la révision constitutionnelle.
Tout le monde est concerné pour la réussite de ce tournant décisif contre une tournante aux méfaits dévastateurs avérés. Le cours des évènements est têtu pour monter combien la fantaisie tend à être rattrapée, doublée et remplacée par la dure réalité.
Dans un proche avenir tout le monde doit rendre compte et la leçon concerne les gouvernements antérieurs, présent et à venir et la prescription s’annonce longue.
« KULLUKUM MASS’ OUL !!! »
Vive l’ UNITÉ & La SOUVERAINETÉ !!!
DJOUNAID Moussa Mohamed
mail: moussadjounaid@gmail.com