Les événements vont vite. Je me dépêche de vous les résumer cher(e)s compatriotes. Il y a quelques jours un compatriote, Mr Akram, déposa u...
Les événements vont vite. Je me dépêche de vous les résumer cher(e)s compatriotes. Il y a quelques jours un compatriote, Mr Akram, déposa une plainte contre la convocation du corps électoral du président Azali Assoumani. Une précédente plainte, sous le pouvoir de SAMBI, quand la Cour Suprême était vivante avait obligé l' ex chef de l'État à revoir sa convocation électorale.
La Cour Suprême, maison moribonde de la Cour Constitutionnelle, était sommée de juger presque la même demande, portée cette fois par Akram Said Mohamed. Le gouvernement était défendu par le neveu du chef. Il a plaidé un " un acte de gouvernement" par lequel nul jugement n'était pas possible.
Les juges par la voix de Mme Harmia, dans cette cour de professionnels du droit, en opposition à la CS où les talents étaient divers, ont inventé et ordonné " l'acte purement politique" d'une " décision prise en conseil des ministres ". Sic .
Au même moment, le texte des recommandations des ASSISES qui va influer sur le référendum contesté commence à fuiter. Page 17, on lit, article 52, on lit : " Chaque île, par le Président élu, assure la présidence de l'union pour un mandat de 5 ans renouvelable, une fois ." Remarquez la proposition en incise " Par le président élu" . On insistera par la suite, en ces termes: " En aucun cas, une île ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs ".
Comment peut-on réduire une nation, un État à l'État d'un homme ? On dira que dans les assises, ce n'était pas que des juristes. Bien sûr, une cohorte de gens forts sympathiques étaient payés pour y participer. Bien des partis politiques ont mené la dance, le Radhi et le Ridja au premier rang desquels.
Mais, c'est méprendre la réalité émaillée de bêtises qui nous gangrènent. Mr Azali ASSOUMANI ne serait pas capable de cette supercherie, sans la collaboration des juges. Hélas.
Par Nourdine Mbae