En présence de la 1ère dame, le Vice-président Chabouhane a traité la courageuse déclaration de vp Djaffar de « super trahison". En ef...
En présence de la 1ère dame, le Vice-président Chabouhane a traité la courageuse déclaration de vp Djaffar de « super trahison". En effet, dans une conférence de presse convoquée le 19 juin 2018, les vp Moustadroine et Sarouma abdallah n'avaient rien à défendre quant aux violations manifestes commises à l'endroit des règles de fonctionnement normal de l'Etat. Leur seul élément de défense était « Djaffar les a trahis », alors que les 3 hommes auraient acquis la confiance du colonel en tant que colistiers.
Très peu regardant sur les motivations politiques du vp Djaffar, le fait de dénoncer publiquement les violations des droits est en lui-même un acte téméraire et mérite le coup de chapeau de toute la nation. Défendre et promouvoir le respect de la constitution est un devoir de tous les élus quel que soit leur niveau de responsabilité.
Le VP Djaffar vient de donner à la nation comorienne entière une grande leçon de civisme et du patriotisme. Pas uniquement d’ailleurs à la nation comorienne, mais à tous ces pays en voie de développement, particulièrement ceux d’Afrique où les Droits de l’Homme, les libertés fondamentales et démocratiques sont en permanences bafoués. Cet acte héroïque s’inscrira à coup sûr dans les annales de l’histoire contemporaine.
Le VP Djaffar vient de donner à la nation comorienne entière une grande leçon de civisme et du patriotisme. Pas uniquement d’ailleurs à la nation comorienne, mais à tous ces pays en voie de développement, particulièrement ceux d’Afrique où les Droits de l’Homme, les libertés fondamentales et démocratiques sont en permanences bafoués. Cet acte héroïque s’inscrira à coup sûr dans les annales de l’histoire contemporaine.
Messieurs les grands élus, le peuple comorien vous a choisi pour diriger le destin du pays, de le sortir de la pauvreté et de la misère, mais tout en vous appelant de respecter l'ordre constitutionnel. Faire de la politique n’est jamais en contradiction au respect des lois et des règles de fonctionnement d’un Etat de Droit. Combien même il vous est rappelé que vous en êtes les gardiens. Dans ce sens le comportement du vp djaffar répond aux exigences de son moral, de son devoir et de ses obligations en tant que grand élu de la nation. En rien, il n'a trahi personne. Au contraire, il a reçu l’estime de tout un peuple qui n’a jamais cessé de souffrir de la trahison à juste titre de tous ces hommes qui lui promettent monts et merveilles. Or, une fois élu, ils n’en ont cure.
Le colonel Assoumani Azali a trahi la nation en maintes reprises. Lors qu’en 1995, il a déserté l’armée pour se réfugier à l’ambassade de France, pendant que ses frères d’armes se battaient contre les mercenaires dans le but de protéger la population comorienne et le président de la république. Notre jeune Etat-Nation fier de ses valeureux soldats, ne les a jamais assez remerciés pour leur bravoure. Sous prétexte d’assurer la paix, pendant que le pays était en pleine négociation sur la sortie de crise sécessionniste, venu de nulle part le colonel Azali fomentait un putsch en 1999, en compromettant le processus de réconciliation retrouvée et devant être celée par l’accord cadre d’Antananarivo du 23 avril 1999.
Enfin, en avril 2002, Azali s’est fait propulser à la tête de la magistrature suprême à la suite des élections controversées et dont la légitimité a été arrachée de force. Aujourd’hui, élu avec le soutien massif d’un homme qui est devenu son pire ennemi, le colonel putschiste ne se prive pas de piétiner la loi fondamentale adoptée par le peule comorien le 23 décembre 2001 pour assouvir sa boulimie de pouvoir afin de s’y maintenir vitam aeternam.
Enfin, en avril 2002, Azali s’est fait propulser à la tête de la magistrature suprême à la suite des élections controversées et dont la légitimité a été arrachée de force. Aujourd’hui, élu avec le soutien massif d’un homme qui est devenu son pire ennemi, le colonel putschiste ne se prive pas de piétiner la loi fondamentale adoptée par le peule comorien le 23 décembre 2001 pour assouvir sa boulimie de pouvoir afin de s’y maintenir vitam aeternam.
En tout cas, les comoriens de part tous les pays où qu’ils se trouvent, se battent pour :
- - Le rétablissement immédiat de la cour constitutionnelle,
- - L’abrogation du décret convoquant la tenue du référendum,
- - Le triomphe des Droits de l’homme et des libertés fondamentales,
- - Le maintien indéfectible de la tournante jusqu’à la fin du second cycle en 203.
Lyon le 20 Juin 2018
Natuk Mohamed MOUZAOIR
1ère Secrétaire National parti Ulezi