La première vient des cadres de la direction du Parti Blanc, laquelle se désolidarise de l’intervention du vice-président Djaffar, de surcr...
La première vient des cadres de la direction du Parti Blanc, laquelle se désolidarise de l’intervention du vice-président Djaffar, de surcroît président d’honneur, considérant qu’il s’est agi tout simplement d’une position personnelle et non concertée.
Selon les organisateurs du point de presse, le parti reste et restera dans la mouvance présidentielle jusqu’à nouvel ordre.
La seconde vient justement du Secrétaire National, en porte à faux avec une grande partie des dirigeants, qui précise par ailleurs que l’intervention en question est le résultat d’un conflit avec le Chef de l’Etat, lequel remonterait à plusieurs mois pour apparaître au grand jour au moment opportun. Cette position n’est pas partagée par les collègues vice-présidents qui, lors de leur conférence de presse, ont soutenu que le décret de transfert des compétences vers la Cour Suprême a été bel et bien avalisé par le Conseil des ministres sans accrocs.
Nous assistons malheureusement au déroulé d’un mode opératoire utilisé dans la désintégration des partis politiques dans le pays et c’est insupportable: les décisions se prennent dans un coin du sommet des formations politiques sans tenir compte ni de la direction et encore moins de la base.
Cette contradiction considérée comme normale est caractéristique d’une conception bizarroïde de la démocratie au sein des partis ou groupements. Il est temps de dissoudre, s’il le faut, les formations politiques ou respecter les normes minimales. Djounaid Djoubeir