Il y a peut-être des gens qui lui prêtent de bonnes intentions, mais en réalité, Azali roule pour le chaos du pays et donc pour sa propre f...
Il y a peut-être des gens qui lui prêtent de bonnes intentions, mais en réalité, Azali roule pour le chaos du pays et donc pour sa propre fin tragique, même si lui-même n'a pas le sens du tragique.
On a beau croire que la politique est la recherche de l'intérêt général, mais il est des fois où la réalité balaie les intentions. De la génération de Me Larifou, brillant avocat et ex-leader de la jeunesse et ancien défenseur des libertés démocratiques, à celle d'Abdallah Msa, l'expert controversé, en passant par la jeunesse enrôlée représentée par Msa Ali Djamal et Me Abdelwahab, il y a une soumission inquiétante et une pratique de la courtisanerie incroyable.
Quand on défend l'intérêt supérieur de la nation, n'est-ce pas la constitution que l'on devait défendre en premier lieu? Et la culture que l'on devait entretenir ne serait-elle pas cette de la paix et de la stabilité du pays?
Quand on défend l'intérêt supérieur de la nation, n'est-ce pas la constitution que l'on devait défendre en premier lieu? Et la culture que l'on devait entretenir ne serait-elle pas cette de la paix et de la stabilité du pays?
L'histoire nous apprend bien des choses et nous apporte chaque jour son lot d'incompréhensions. Voir aujourd'hui toutes ces générations s'entremêler avec Houmed Msaidié pour défendre la mise en danger d'un peuple, cela dépasse toutes les observations. On peut critiquer les autres de s'être ralliés à Mamadou et Sambi, seulement la seule différence c'est que ceux-ci ne défendent de places ni d'avantages mais le respect des lois et des institutions.
Le vice-président Djaffar vient de donner le bon exemple, montrant à toutes ces générations nostalgiques que l'autoritarisme a des limites à ne pas franchir. Et voilà que l'on vient d'engager contre lui des représailles d'un petit monde inculte. Couper une ligne téléphonique d'un élu au suffrage universel, lui retirer sa voiture de fonction tout en pensant lui couper son salaire, parce qu'il a osé rappeler que la constitution prime sur tout le reste dans un pays démocratique cela relève d'une dangerosité extrême. Azali est dangereux, c'est une évidence. Il reste aux hommes et aux femmes courageux, amoureux des Comores de démontrer leur patriotisme. Sinon, les générations futures vont nous traiter de lâches. Par Ali Mohamed