Dans l’indifférence totale, le régime tisse sa toile en utilisant ses propres ressortissants comme boucliers ou objets de troc en vue de so...
Dans l’indifférence totale, le régime tisse sa toile en utilisant ses propres ressortissants comme boucliers ou objets de troc en vue de son maintien au pouvoir. Azali n’a cure de la vie de ses citoyens.
Plus qu’il aura des comoriens des autres îles à Mayotte peu importe leurs conditions de vie, mieux va se porter le régime. Pour preuve, le ministre des affaires étrangères réclame 650€ par personne expulsée. La diplomatie française s’emploie et se déploie pour sortir de l’impasse.
Mais l’intérêt de la partie comorienne est ailleurs et se conjugue en 2021 voire avant. Azali rêve de pouvoir prolonger son mandat. La caution de La France est indispensable pour faire aboutir la supercherie. Tous les coups sont permis. La diplomatie française ne fléchit pas jusqu’à maintenant et cela indispose le régime de Moroni. Toutefois, la route est libre maintenant pour le colonel et les signaux de son maintien anticipé au pouvoir sont verts. C’est encore mieux. La durée de son prochain mandat pourrait être d’au moins 9 ans selon les indiscrétions.
L’opposition en exil en France parle d’un « référendum toxique » et demande aux comoriens de l’intérieur de se rebeller pacifiquement. La France et la communauté internationale sont stoïques. Le colonel surfe sur la crise sociale mahoraise pour avancer. L’organisation des deux scrutins nationaux sur un intervalle d’à peine un an exige des moyens financiers colossaux. Le président colonel attend à la fois la caution de la communauté internationale et les moyens financiers nécessaires à l’organisation de ces élections. La crise sociale mahoraise est dans la balance et la vie des centaines des comoriens jugés en situation irrégulière à Mayotte exhibée en objet de troc.
LIRE le début de l'article d'Issihaka Abdillah publié par le JDM