Une quarantaine de centres de vaccination temporaires vont être mis en place à Mayotte par des réservistes volontaires. Le ministère ...
Une quarantaine de centres de vaccination temporaires vont être mis en place à Mayotte par des réservistes volontaires.
Le ministère de la Santé a annoncé ce jeudi le déploiement à Mayotte d'une mission d'urgence de la Réserve sanitaire pour vacciner 40.000 enfants de l'île, après deux cas mortels de coqueluche.
Mal protégés contre les maladies infantiles
Cette Réserve sanitaire est constituée de professionnels de santé volontaires envoyés en cas de crise, pour combattre ou prévenir des épidémies.
"Depuis quelques années, la vaccination à Mayotte a pris du retard" et "de nombreux enfants ne sont pas correctement protégés contre les maladies infantiles", a souligné le ministère dans un communiqué.
Paris a annoncé l'acheminement et l'utilisation de près de 100.000 doses de vaccin, de trois types: ROR (rougeole, oreillons, rubéole), Infarix Hexa (diphtérie, tétanos, coqueluche, hépatite B, poliomyélite et infections à Haemophilus), et pneumocoque.
40.000 enfants à vacciner d'ici au 30 juin
Le ministère invoque "la mort de deux nourrissons" victimes de l'épidémie de coqueluche qui sévit "depuis 2017" dans l'ile où la population est très jeune.
L'Agence régionale de Santé Océan Indien ne donne de détails que sur l'un d'entre eux, né prématuré et qui est décédé à l'âge de trois mois en réanimation fin 2017.
"L'opération de vaccination des enfants de zéro à six ans a pour objectif de vacciner 40.000 enfants" du 22 mai au 30 juin, a ajouté le ministère.
39 centre de vaccination temporaires
La mission prévoit la mise en place de 39 centres de vaccination temporaires dans divers établissements publics, comme des Maisons des jeunes et de la culture, des locaux municipaux, des antennes de la Protection maternelle et infantile, etc.
Ouverts chacun deux à trois jours par semaine, ils permettront de faire vacciner gratuitement les enfants, avec l'aide de 100 réservistes (médecins, pharmaciens, préparateurs en pharmacie, sages-femmes, infirmiers).
M. F. avec AFP