Envouté par son idée d’organiser un référendum dans le but de réviser la constitution pour s’éterniser au pouvoir aux prix dune déstabilisa...
Envouté par son idée d’organiser un référendum dans le but de réviser la constitution pour s’éterniser au pouvoir aux prix dune déstabilisation du pays en le mettant à feu et à sang, le Président Azali et ses acolytes, musellent toutes velléités d’opposition par la terreur et la violence.
Si les investigations judiciaires engagés ,relatives au dossier de la citoyenneté économique pour la connaissance des tenants et aboutissants de cette affaire, nous paraissent indispensables pour le triomphe de la vérité; elles exigent cependant pour être crédibles, transparence, impartialité, rigueur dans sa conduite et conclusions car il y va de l’intérêt et de l’image de la la Nation.
Mais guidé par sa peur et et sa haine viscérale à l’endroit du President A.A Sambi, celui là même qui le porta au pouvoir, le President Azali comme atteint de skizophrenie, à l’aide de ses sbires, brandit l’argutie de « trahison » pour essayer désespérément d’intimider ou salir le President Sambi. Ce faisant, pris dans son propre piège, le President Azali rappelle au peuple comorien, des moments douloureux de son histoire récente où envahis par les mercenaires, Azali à l’époque, chef d’état major de l’armée, se réfugia à l’ambassade de France, laissant le vaillant Campagnard faire face aux hommes de Bob Denard, au péril de sa vie.
Ailleurs dans d’autres cieux, l’auteur d’un tel acte ,aurait été purement et simplement fusillé pour haute trahison en désertant et fuyant le terrain du combat .
D’autres actes de trahison suivirent les mandats de l’actuel président sans que ce dernier n’ait été inquiété ni par la justice ni par son peuple.
L’argutie de « trahison » sans fondement, utilisé aujourd’hui contre le President Sambi vise sans nul doute à faire taire et à éliminer de la scène politique un adversaire politique gênant; mais c’est là ,faire fi de la force de la Vérité et de celle de tout un peuple déterminé à être enfin, maître de son destin.
Kamal Abdallah
Secrétaire général du front de l’opposition unie de France