UN COMPROMIS CONSENSUEL QUI A LARGEMENT DEFAUT AUX DERNIERES ASSISES NATIONALES Notre pays est en voie d'entrer dans une nouvelle...
UN COMPROMIS CONSENSUEL QUI A LARGEMENT DEFAUT AUX DERNIERES ASSISES NATIONALES
Notre pays est en voie d'entrer dans une nouvelle ère institutionnelle qui conditionnera l'évolution de notre société présente et future.
La méthode du compromis a largement été louée par le chef de l'État dans son adresse à la nation le 28 avril dernier, qui selon lui, s’est illustrée lors d'événements déterminants en 1972,1974 ,1975,1990 et 2001 où a été signé l'Accord de Fomboni instituant un nouvel ensemble comorien dénommé « Union des Comores », et dont, selon toujours le locataire de Beit Salam, on doit en tirer toutes les leçons.
Néanmoins, force est de constater que ce précieux compromis a cruellement fait défaut aux dernières assises où c'est la culture de la pensée unique véhiculée par les experts qui a prévalu jusqu'à l'élaboration des recommandations que l'on s’apprête à mettre en œuvre : des recommandations qui prônent l'enterrement pur et simple de l'accord de Fomboni.
Nous réaffirmons notre rejet de ces recommandations dans leur version actuelle qui, en s’employant à effacer tous les acquis de la réconciliation nationale, œuvrent plutôt pour la régression à un moment où on se fixe pour objectif l’émergence, et appelons au nom de ce compromis qui a tant fait ces preuves, à puiser toute la bonne substance de l'accord de Fomboni pour réellement aller de l'avant.
A un moment où quatre de nos compatriotes contraints à l’exil politique s’apprêtent à passer leur onzième mois de Ramadan loin au Benin, nous notons la volonté du chef de l'état de faire tout son possible pour garantir un climat politique et social apaisé à l'approche des échéances cruciales : assurer à nos frères un retour apaisé serait une traduction plus que significative de cette volonté.
La coordination du RENIC