Entre ignorance et mauvaise foi, la navigation à vue de Mrimdu Hamadi Abdou tangue à noyer les vertus d'un parlement pour tenter d'...
Entre ignorance et mauvaise foi, la navigation à vue de Mrimdu Hamadi Abdou tangue à noyer les vertus d'un parlement pour tenter d'excuser l'inexcusable.
Ignorance si notre manipulateur ne sait pas qu'il existe un outil à l'usage du président de l'assemblée pour l'ouverture, la fermeture et l'appel à l'ordre d'une séance parlementaire. Cet outil s'appelle gourdin.
Mauvaise foi si le grand illuminé Mrimdu fait confondre le gourdin à une arme de crime du député de Hambu contre le président de l'Assemblée Nationale, usager traditionnel du gourdin. Si mon grand frère m'avait demandé de lui expliquer le nom, l'usage et l'origine du gourdin, moi qui ai exercé pendant cinq ans à l'Assemblée Nationale, je l'aurais fait, volontiers, pour lui éviter le ridicule.
Pour sa gouverne, avant l'arrivée de BOURHANE Hamidou à la tête du palais de Hamramba, c'était avec le son d'une petite cloche d'église que le président de l'Assemblée ouvrait et clôturait les séances dans l'hémicycle. Le président BOURHANE l'a fait remplacer par ce gourdin que Mrimdu appelle igongo sha urahitswa.
Mais cet élément symbolique échappe à la grande culture de Mrimdu.
Pardonnez l'ignorance ou rejetez la mauvaise foi.
Wasalim taslima
Ortega Abdou Hassani, ancien attaché de presse du président de l Assemblée nationale