Je m’exprime encore une fois aujourd’hui pour m’indigner et dénoncer les dérives « intellectuelles », les ambages, la fourberie, la vente d...
Je m’exprime encore une fois aujourd’hui pour m’indigner et dénoncer les dérives « intellectuelles », les ambages, la fourberie, la vente de conscience, le « guidage des cerveaux, les manigances, la ruse, la bigoterie, la cautèle, la simagrée, la papelardise, le pharisaïsme, la tartuferie, la saynète, la mômerie, la sérénade, la bouffonnerie et la pantalonnade associative.
Je tiens à préciser que je ne suis ni l’ennemi ni le rival de personne. Je suis seulement un citoyen qui refuse de cautionner le mal, qui refuse d’être mené en bateau et conduit comme un mouton de Panurge.
L’arrivée du Vice-président des l’Union des Comores en Tunisie est un événement capital mais son appel est crucial ; est une opportunité pour toutes et tous car il est le seul responsable à faire ce geste patriotique et salutaire. Je lui avoue ma reconnaissance et ma sympathie. Car même les responsables accrédités ici depuis des années n’ont jamais fait ce geste. Ils sont là depuis des lustres sans chercher à savoir et demander comment leurs compatriotes vivent dans un pays en effervescence où les actes barbares et terroristes sont en recrudescence.
C’est inimaginable voire inconcevable que le Vice-président demande à s’entretenir avec toute sa communauté dès son arrivée le jeudi à 15h, heure de Tunis et que l’information est donnée au public officiellement à 22h 30 du mercredi.
On vous racontera des salades à vomir. Mais la réalité, il s’agit d’une stratégie de délimiter l’audience et d’éviter la présence de certains-uns à bannir et à excommunier de la société.
D’accord parce que à cette heure-là, beaucoup dormaient. Ils ne verront pas le message que le lendemain matin. Ils ne seront pas prêts de s’y présenter vu leurs agendas, ils ont déjà programmé d’autres choses : cours, rencontre, déplacement, rendez-vous chez le médecin…
Ensuite, ils n’auront pas directement une autonomie financière puis morale qui leur permettra d’y venir. Enfin, parce que certains parmi eux habitent dans des provinces où ils feront des longues heures (7h à 9h Gabès-Tunis), ne pourront pas subitement et consciemment y prendre part. La circonstance leur impose déjà l’absence. Et parce que tout a été médité, prémédité, dicté par un ingénieux personnage digne d’un film d’espionnage à la James Bond.
STOP ! NON A LA POLITISATION DE NOTRE ASSOCIATION !
L’amitié, la fraternité, le « copinage » sont une chose, la responsabilité en est une autre. La responsabilité, soit on la tient et l’assume, soit on se déclare forfait.
La responsabilité est une chose, la politique en est une autre.
L’association est une institution indépendante et APOLITIQUE comme le stipule le règlement et le consulat est une autre institution. Pas d’amalgame, pas de confusion, pas de soumission, pas d’assujetissement, pas de servitude, pas d’ingérence.
Voulez-vous bâtir une nation juste, meilleure, équitable, égalitaire et impartiale ?
Commencez dès maintenant ! Imposez-vous et imposez votre voix, la voix de la majorité ! Le futur se prépare dès aujourd’hui.
Ne transigez pas, ne cédez pas à la pression, aux manigances, au chantage !
Ne sacrifiez pas vos compatriotes au prix de quelques minables et sournois sourires !
Ne pensez pas satisfaire l’égo de qui que ce soit au péril de votre vie et de la vie des autres ! Ne mettez pas la vie des citoyens en jeu !
Oui la vie de tout le monde car s’adresser au Vice-président en personne, c’est engager tout le monde dans un périple, dans une pérégrination. Il faut s’y préparer avec un franc parler, sans langue de bois. Il ne faut pas avoir sa langue dans la poche parce qu’il transmettra aux autorités compétentes tout ce qu’il aura recueilli.
Voulez-vous être des mercenaires, des criminels, des tueurs, des massacreurs potentiellement silencieux ? Je ne l’imagine pas !
Politisée ! Oui. Par vos agissements et gestes, nous le comprenons bien.
Le vice-président a appelé tout le monde. Soit il a un message à faire passer, soit il veut recevoir le nôtre, savoir comment nous vivons, connaître la vérité de nous tous.
Vous venez de nous dire nous devons vous dire ce que nous pensons dire, vous transmettre nos messages ! Vous osez dire qu’il s’agit d’un protocole ! Arrêtez de nous prendre pour des oufs, pour des petits de la maternelle !
Vous avez le culot de nous dire que vous allez analyser nos messages si c’est-à-dire ou pas ! Mais non ! Vous vous prenez pour des experts en communication ou qui ! Vous vous placez au sommet de la pyramide des génies, des savants, des philosophes et des intelligents du monde entier !
Vous osez nous insulter individuellement, personnellement, collectivement, socialement et intellectuellement ! Vous nous lancez un défi !
Tout individu qui a atteint l’âge de 10ans comprendra sans effort que vous nous avez vendus, vous nous avez trahis, vous avez menti. Oui, il s’agit d’une politique de l’autruche et un mensonge organisé.
S’il n’a pas voulu les avis des tous, il nous aurait pas tous appelé. S’il a voulu que vous parliez à notre place, il aurait demandé de s’entretenir avec le bureau.
Je vous dis avec ma franchise fraternité que vous avez procédé ainsi car on vous a dicté une marche à suivre, parce que vous voulez protéger des gens, parce que vous voulez que la vérité n’éclate pas au grand jour, parce que vous voulez éviter que les vraies questions ne soient pas posées, bien entendu les vrais problèmes ne soient pas abordés de la cave au grenier, parce que vous avez reçu des ordres à exécuter.
Vous ne détenez ni notre conscience, ni notre savoir ni notre intellectualité, notre intellectualisme, notre intellect. Rien de nous. Rien.
Après toute cette série de mascarade vient la diversion foutaise.
Déguisement, feinte, invention, sketch, scène comique à la Molière. Et oui, c’est ça qui a été au menu du jour. Une farce, un vaudeville, enfin, une pitrerie, une facétie, une joyeuseté, une clownerie minutieusement montueuse, élaborée et bien présentée par des acteurs joliment burlesques.
L’heure est arrivée. On s’est présenté au lieu du rendez-vous national. A la grande surprise, personne n’y était. Il a fallu qu’un coup de fil se fasse pour nous orienter vers un autre faux endroit. On y était, personne n’y était.
Enfin, l’énigme est résolue : la rencontre se fait au sein de l’hôtel où loge le Vice-président. Leurs seulement argument maladroitement, sottement, grossièrement, malhabilement avancés sont : changement de dernière minute, protocole de sécurité !
Changement de dernière minute ! Pourquoi n’avez-vous pas averti les gens de ce changement et pourtant vous aviez tous les moyens d’y parvenir : publication sur la page de l’association, SMS, appel, messages sur les divers réseaux sociaux… ?
Pourquoi ? Pourquoi ? Et pourquoi ?
Vous ne pouvez pas dire que vous n’aviez pas de solde (crédit) car les dépenses faites : taxis…pour y arriver sont énormes que ce que vous auriez dû faire pour nous avertir. Un plan bien mis en organisé et mis en exécution pour éviter la présence de certains parmi nous en l’occurrence moi, l’homme à abattre. Un plan pataud, balourd, lourdaud, dégourdi, manchot qui avait comme but de nous faire perdre du temps, un plan monté de toutes pièces dont la finitude est de nous décourager.
Avez-vous réussi ? Oui. Avez-vous réussi à tromper notre vigilance ? Non.
Dès mon arrivée, bien sûr, je n’ai trouvé que les mots de fermeture, j’ai compté le nombre de gens et leur appartenance. Franchement, ce n’était que de la souillure.
Seuls les membres du bureau exécutif et leurs affinités s’y étaient rendus. Quelques grains, quelque poussière d’individus aux affinités multiples qui ne trompent personne avaient enjolivé l’estrade, avaient embelli le décor. Ceux-là même qui feront le buzz sur les réseaux sociaux.
Estropié, impotent, mutilé, ingénu, candide, mousse, néophyte ce rendez-vous !
Perfectionnez-vous ! Sortez de l’abbesse, du blanc-bec, de l’arpète, de la bernardine, de la clarisse, de la prieure, de la nonnette et préparez-vous à attraper le taureau par les cornes ! Nous vous observons. Aujourd’hui, c’est une simple association que vous gérez. Celle-ci vous prépare à devenir les responsables de demain. Si vous échouez, le futur est illusoire et aléatoire. Les responsabilités de demain commencent par vos pas d’aujourd’hui. Les Comores vous attendent.
Comment voulez-vous occuper un poste gouvernemental, diriger le pays si vous n’arrivez pas à diriger une association de quelque centaine de personnes en étant justes, transparents, incorruptibles, probes, vertueux, solides ?
Je sais que beaucoup d’entre nous ne verront que le mal. Libres à eux. Qu’ils interprètent comme ils veulent, qu’ils jugent et me jugent puis me traitent de tous les noms, ils auront toute ma sympathie et ma pitié. Qu’ils m’attaquent, qu’ils m’insultent…je ne démentirai, ni refuserai ma responsabilité intellectuelle. Je ne me repentirai pas non plus.
Je lance un vibrant appel à ceux et celles qui penseront dire le contraire, de ne pas faire un commentaire farfelu, fin, novice, insignifiant, insensé mais venir faire un article de ce genre où ils exposeront en détail leurs vrais arguments, leurs contre-arguments, leurs vérités s’ils croient ou sont convaincus que je mens. Vous avez droit de réponse, vous pouvez l’exercer.
Mais bâtir une nation, commence par la jeunesse. Le mal se prend par les racines.
Le devenir de mon pays est ma préoccupation première.
J’appelle à toute la jeunesse comorienne, où qu’elle soit à être honnête d’elle-même, à éviter la politisation de ses institutions, à être patriote, juste et impartiale, à aimer ce beau pays, à s’investir pour son rayonnement ».
« La patrie ou la mort, nous vaincrons », Thomas Sankara.
Patriote et camarade Houssam