Tant pis pour ceux qui ne veulent pas se rendre à l'évidence: AZALI a démontré par A+B qu'il va tout droit à son objectif: rester a...
Tant pis pour ceux qui ne veulent pas se rendre à l'évidence: AZALI a démontré par A+B qu'il va tout droit à son objectif: rester au pouvoir au moins jusqu'en 2030. Il a cherché officiellement l'adhésion des forces armées qu'il a promis d'indemniser pour le travail à accomplir. Il les a promis la victoire, le sang de tous ceux qui s'y opposeraient, blogueur, journaliste, politicien, civil...
Il a menacé SAMBI exhibant le rapport de la citoyenneté économique. Il dissimule sa peur de voir SAMBI revenir au pays et rappelle à l'armée son devoir de contenir la foule avec beaucoup plus de férocité. Il regrette le repli des forces de l'ordre à Itsandra et Ntsoudjini.
Le chef suprême des armées autorise la répression radicale au nom de l'honneur de l'armée et repète qu'il va les donner les moyens. Dans sa minable comédie, il insulte ceux qui l'ont élu en un troisième tour qui lui donne tous les droits, comme celui de user et abuser l'article 12.3.
Cette volonté de terroriser le peuple, de faire le mal avec une violence inouie et courtiser les citoyens par perfusion lente après l'avoir maintenu dans la faim et la mendicité est une des théories de Machiavel exposées dans le "Prince".
Face à une armée maintenue dans la misère, divisée et certainement hostile à leur Chef, AZALI hésite et choisit la division pour mieux regner. Je sais que dans peu de temps, des têtes tomberont parmis les militaires, ceux qui ont le sens du devoir, de l'unité et qui veulent voir le droit et le respect des lois.
Je suis convaincu qu' AZALI a peur, c'est sa nature. Je ne dis pas qu'il n'est pas cynique. Il a déjà tué, brandi un cadavre comme trophée, celui d'un frère d'arme afin d'intimider les autres: Feu APPACHE.
Il le refaira dès qu'on lui donne l'occasion. Il est impopulaire et il le sait. Il peut aussi s'enfuir dès qu'il sent l'imminence du danger: le déferlement du peuple, le retour de SAMBI, mobilisant les masses et coordonnant une opposition consciente mais sans action réelle. N'est on pas en fin de chapitre d'un des grandes affaires affreuses de la république?
BEN ALI