Selon le Leader de Ridja, Maître Larifou: "Ce pouvoir, ce n'est pas l'Agora de Mitsoudjé qui a attribué à Colonel Azali,...
Selon le Leader de Ridja, Maître Larifou:
"Ce pouvoir, ce n'est pas l'Agora de Mitsoudjé qui a attribué à Colonel Azali, il est attribué par notre Constitution, Art.12 alinéa 3. Les choses sont claires, toutes personnes qui peuvent lire notre Constitution constatent qu'il n'y a pas une ambiguïté, ce pouvoir est issue de l'Article 12-3 de la Constitution.
En langage "juridique", nous dit-il, tous les constitutionnalistes du monde, surtout dans les pays francophones, si ce pouvoir est appliqué, ils définissent, appellent une dictature constitutionnelle. Autrement dit, c'est une dictature qui est prévue et autorisée par la Constitution.
Cela veut dire, à une durée limitée et dans une situation de "blocage" le Président peut s'accaparer tous les pouvoirs, le Président peux se substituer aux juges, peut se substituer aux députés, peut se substituer à tous pouvoirs et toutes responsabilités, puisqu'il est dans une situation exceptionnelle.
D'où l'interrogation que nous devons se demander, nous dit-il: Est-ce que nous sommes dans une situation exceptionnelle"?
Et la réponse, renchérit-il, est déterminée par la Constitution, Selon Maître Larifou: Après ALLAH, c'est Colonel, Président Azali.
Il est le seule qui peut définir qu'il est dans une situation exceptionnelle et de bocage. Et personne ne peut le juger sauf le peuple en cas d'élection pour le sanctionner ou renouveler leur confiance. En revanche, la Décision prise par Colonel est exemptée de tous recours."
Que dit l'article 12-3 de la Constitution, comme il nous a recommandé, Maitre Larifou:
Art.12-3.- (Créé 2009): "Lorsque les institutions constitutionnelles, l’indépendance de la nation, l’intégrité de son territoire ou l’exécution de ses engagements internationaux sont menacés d’une manière grave et immédiate, et que le fonctionnement régulier des institutions constitutionnelles est interrompu, le Président de l’Union, après consultation officielle du Conseil des Ministres, du Président de l’Assemblée de l’Union et de la Cour Constitutionnelle prend les mesures exceptionnelles exigées par les circonstances.
Ces mesures doivent être inspirées par la volonté d’assurer aux institutions constitutionnelles, dans les moindres délais, les moyens d’accomplir leur mission. Le Président de l’Union en informe la Nation par message. L’Assemblée de l’Union se réunit de plein droit. Elle ne peut être dissoute pendant l’exercice des pouvoirs exceptionnels. Elle peut mettre fin à ces pouvoirs exceptionnels par un vote à la majorité des deux tiers des membres qui la composent".
Sans être constitutionnaliste, mais juste un profane qui a pu lire notre Constitution. Il y a des conditions des formes que le Président, Colonel Azali n'a pas respecté. Si le Colonel Azali peut prétendre qu'il a consulté le Conseil des ministres et le Président de l'assemblée Nationale. En revanche, le Colonel Azali n'a pas consulté le Président du Conseil constitutionnel. Mais également le Président n'a pas aussi informé la Nation. Comment Maître Larifou a-t-il ignoré la nullité d'un acte pour vice de forme?
Sans être constitutionnaliste, mais juste un profane, sur le fond, je ne crois pas que "la situation exceptionnelle et le blocage des institutions" devraient être "improvisés" et " scénarisés". Comment Maitre Larifou a-t-pu "sacraliser" les intentions fallacieuses de Colonel Azali à la divinité?
Sans être constitutionnaliste, mais simple profane, comment Maitre Larifou a pu rejeter tout recours contre le coup d'État constitutionnel d'Azali, sauf dans les urnes alors que les Représentants de la Nation peuvent mettre fin ce Coup d'Etat constitutionnel? Et je crois que même le peuple peut réagir, s'insurger contre ce Coup d'État sans attendre les urnes?
Je crois qu'il serait souhaitable et recommandable que Maitre Larifou débat avec des constitutionnalistes et Juristes sur un "plateau médiatique" puisqu' il y a une ambiguïté sur la mise en exécution de ce fameux Art.12-3 de la Constitution afin de bien éclairer la Nation la Décision de Colonel Azali. Par Mohamed Hadji