DOUBLE COUP DUR POUR AZALI : ENTRE UN FAUX RAPPORT PIRATE PAR DHULKAMAL ET UNE DECISION ANTI CONSTITUTIONNELLE DECLAREE "NULLE ET NON ...
DOUBLE COUP DUR POUR AZALI : ENTRE UN FAUX RAPPORT PIRATE PAR DHULKAMAL ET UNE DECISION ANTI CONSTITUTIONNELLE DECLAREE "NULLE ET NON AVENUE"
Le député membre de la commission d’enquête parlementaire relative à la citoyenneté économique est on ne peut plus clair ! Il n’a jamais eu connaissance du document à l’instar d’autres collègues députés avant sa mise en circulation sur les réseaux sociaux. On ne peut pourtant lui reprocher de défaillance dans la participation à l’enquête ; il y a consacré plus de 450 heures.
Le député Oumouri enfonce le clou ! Le prétendu rapport signé par Dhulkamal manque de sérieux et de rigueur.
Le rapport remis à Azali n’est pas fidèle aux résultats de l’enquête de la commission à laquelle il a participé. L’élaboration et la publication de ce rapport a laissé de côté près de 60% des auditions et se base sur des allégations sans preuves tangibles. Le député membre de la commission affirme que le rapport Dhulkamal a trahi, dénaturé son travail.
Il livre des éléments recueillis et recoupés par des preuves et se dit prêt à les mettre à la disposition du public qui doit connaître la vérité sur le dossier de la citoyenneté économique.
OUMOURI vient donc officiellement d’enlever ce qui restait de caution parlementaire au faux rapport piraté d’Azali et de Dhulkamal.
Mais la mauvaise nouvelle Azali, c’est aussi ce qui s’est passé aujourd’hui à Mrodjou. Le gouverneur de Ngazidja HASSAN HAMADA a finalement appris à connaître Azali. Au lendemain de la décision anticonstitutionnelle de celui-ci, il reçoit l’opposition unie, ses députés et ses membres de l’opposition parlementaires unie. Tous sont la même ligne. Ressouder les rangs pour défendre le pays dont les institutions sont prises en otage par un homme.
En vertu de l’article 36 de notre constitution, l’opposition unie, ses parlementaires et leur hôte, le chef de l’exécutif de Ngazidja déclarent : « nulle et non avenue » la décision anticonstitutionnelle transférant la cour constitutionnelle à la cour suprême. La motivation de ce coup d’Etat institutionnel et constitutionnel est insincère et relève de la mauvaise foi. Hassan Hamada aurait confié que, lors de la réunion des gouverneurs avec le secrétaire adjoint des Nations Unies, le gouverneur de Fazul a déclaré à celui-ci que c’est Azali qui lui aurait dit de ne pas nommer le conseiller devant aller siéger à la Cour constitutionnelle.
Dans les jours à venir, il faut s’attendre à une montée en puissance du front pour le retour à l’ordre constitutionnel et pour le respect de nos instituions.
Ahmed BOURHANE