UN HOMME DU PASSE AU SERVICE DU COUP INSTITUTIONNEL D'AZALI AU DETRIMENT DU DROIT A L'EGALITE DES ANJOUANAIS ET MOHELIENS. C...
UN HOMME DU PASSE AU SERVICE DU COUP INSTITUTIONNEL D'AZALI AU DETRIMENT DU DROIT A L'EGALITE DES ANJOUANAIS ET MOHELIENS.
C'est un homme du passé! Il vient épauler Azali à ravir le droit constitutionnel des anjouanais et des mohéliens à la Tournante de 2021 et de 2026.
Il est connu pour son inconstance et sa vacuité en matière de vision politique. Soilihiste sans aucun héritage soilihiste, il surfa sur le sentiment de rejet de la politique d'Abdallah considérée comme trop favorable aux gens de la ville. Seul ministre à être contraint à la démission suite à une déclaration malencontreuse au sujet de la présence de Max Veillar aux Comores, il créa un parti à ancrage régional, ancêtre du séparatisme pour s'assurer un temps une place sur l'échiquier politique national.
Sous Taki, il enfile les habits de l'unioniste et ravala les revendications d'autonomie et de proximité avec l'administration au simple jeu de petits agitateurs de chiffons. D'où le sobriquet qui le colle à Anjouan: "Papi la chiromani". L'ire d'Anjouan s'est abattue sur lui et l'avait charrié dans l'oubli politique jusqu'à la primaire de 2006. Azali le rhabille des atours d'unioniste. Mais les anjouanais ont sévèrement sanctionné le côté presque volage de l'homme. De 2006 à 2016, il est entré dans une longue hibernation politique.
Mais au cours de cette longue hybernation, il s'est payé une énième mue. Plus avilissante encore! De la stature de présidentiable, de ministre, il a joué le rôle de supplétif auprès du petit dictateur anjouanais M.Bacar... Nul doute que son reniement soilihiste et sa conversion au réalisme politique fait d'intégration de la pensée francAfrique doivent être à l'origine de toutes ses valses, de tous ses écarts et convulsions politiques.
Aujourd'hui, il reprend de service pour le compte d'Azali et sa vieille arme redoutable de destruction massive s'appelle: la décentralisation.
Le principe sous-jacent à la décentralisation relève d'une haute exigence démocratique. Mais de cela l'homme s'en moque. Il ne critique jamais les dérives dictatoriales et anti-démocratiques d'Azali. Il les encourage et en tire lui-même profit. Il a le droit de réunir des gens mais les autres n'en ont pas et cela ne l'émeut guère. Il ne connaît guère la souveraineté populaire. Sans parti avec des adhérents et des militants, sans mandat électif et sans le soutien d'un élu, il s'arroge le droit de parler pour les anjouanais.
Parce qu'un homme qui ne respecte ni la constitution ni les institutions le lui demande. Il croit aux vertus de la triche en politique. En cela, il ressemble aux autres et c'est aussi un homme du passé.
Ahmed BOURHANE