Salim Hassan, le nouveau recru pour faire échouer l'émancipation de l'élite politique de la région de Hamahamet. Les habitants de la région n'ont jama
Après l'échec d'accueillir le Président de l'Union dans la localité de Mbeni, sa ville natale, le Directeur des Hydrocarbures, Chatur Elbadawi fait appel à Lucky Lucke, l'homme qui tire plus vite que son ombre. A la différence du vrai personnage de la bande dessinée c'est lui qui est recruté par Chatur pour sauver son poste et faire échoué encore une fois l'émancipation politique de la région ne tire que sur lui-même. Il se tire souvent une balle dans la tête. Il s'agit de l'ancien candidat au poste du Président de l'île de Ngazidja, Salim Hassan. Ce dernier est fait partie des Cadres de Mbeni qui, en 1996 ont érigé le pouvoir de Mohamed Taki en politique villageoise. Animé par la corruption personnelle, ils ont fait échoué les ambitions de Rehemani. Plus vite après la mort de Taki Salim Hassan se rallie à Azali Assoumani, l'homme du coup d'État de 1999.
Après 15 ans de refuge en France pour des raisons jusqu'à là ambiguë, les deux directeurs généraux respectivement des Hydrocarbures et de Comores Cable, tous les deux issus de Mbeni, ont payé les charges de Salim Hassan pour les aider à faire une récupération politique à Mbeni après qu'ils se sont vus rejeté par la Jeunesse. Il est attendu ce samedi.
Mais, cette stratégie est connue comme un échec d'avance. Parce que la personne elle-même n'a aucune crédibilité politique ni influence à Mbeni notamment dans la jeunesse aujourd’hui. Non seulement parce qu'après 15 ans d'absence sur le terrain mais aussi parce qu'en 2002 celui-ci a commis l’irréparable en étant instrumentalisé par Azali ASSOUMANI pour empêcher la victoire de Kamar Ezamane au poste de Président de l'île autonome de Ngazidja.
Les habitants de la région n'ont jamais pardonné que ce soit Salim Hassan qui a été manipulé pour empêcher ou retarder une succession politique de Mohamed Taki. Ces cicatrices sont là, des plaies aussi y sont pour certains. SALIM Hassan ne serait jamais la bienvenue dans le terrain de la région de Hamahamet. SALIM Hassan prend un risque énorme d'avoir accepté de s'engager dans cette aventure. Parce que la scénario qu'Azali a utilisé en 2002 contre Kamar il l'a repris en 2016 contre Mamadou en présentant Dr Karihila candidat au poste de Gouverneur. Ainsi les plaies se sont endurcies. Plus qu'avant les douleurs des habitants de la region font plus que mal.
Salim Hassan croit sauver les postes de Chatur et Ali karani, respectivement directeurs des Hydrocarbures et directeur de Comores Câble en prouvant au Président Azali qu'ils maîtrisent Mbeni et les autres localités de la région. Mais Azali Assoumani lui-même sait que c'est une peine perdue. Il sait que les deux directeurs ne lui apportent rien politiquement. Et qu'ils doivent être remerciés. « C'est juste une question de temps, mais je peux pas garder des hommes sans rendement politique à un moment où j'en ai le plus besoin », disait le Président à un proche du régime.
Malgré les frais de billet de Salim Hassan et sa famille payés en cotisations égales par les deux hommes du régime Azali de la région de Hamahamet et les autres charges prises en compte, les habitants de Mbeni et ceux de la région attendent impatiemment pour se venger de celui qui a retardé l'émancipation politique de la région pendant 14 ans. Oui parce que Salim Hassan est celui qui n'a pas voulu que depuis 1998, date à laquelle le Président Taki est mort, Mbeni et la région n'aient pas un successeur politique. C'est en 2009 que Mamadou, soutenu par une nouvelle génération s'est vu « re-engager » en politique en étant élu député et par la suite Vice -président de l'Union.
L'arrivée de Salim Hassan est vu par plusieurs des habitants comme une mission de mettre encore une fois en échec ce processus d'émancipation politique des élites de la région. Certains le qualifient d'un missionnaire et d'autres le considèrent tout simplement d'un nouveau mercenaire local.
Par: Mohamed Said