L'ex-président et actuel candidat à la présidentielle Andry Rajoelina n'a pas pu se rendre vendredi 30 mars à son propre meeting or...
L'ex-président et actuel candidat à la présidentielle Andry Rajoelina n'a pas pu se rendre vendredi 30 mars à son propre meeting organisé dans la ville de Mahajanga sur la côte nord de Madagascar. Ses avions ont été interdits de vol par le gouvernement.
Photo d’archives |
Le gouvernement a jugé opportun vendredi de ne pas prendre de risque pour la sécurité d'Andry Rajoelina, ancien président de la transition en déconseillant son déplacement et celui de sa famille. C'est ce que déclare une source proche du dossier, qui souhaite rester anonyme.
Des mouvements de populations qui menaçaient la sécurité des avions à l'aéroport d'Amborovy, qui dessert Mahajanga, auraient été constatés dans la journée, ajoute cette source.
Tout a commencé vendredi après-midi. Andry Rajoelina et sa famille décident alors de se rendre à Mahajanga où ses partisans organisent un meeting. Le tribunal administratif a en effet annulé le jour même vers midi l'interdiction du rassemblement jusqu'ici en vigueur.
Au départ de l'aéroport d'Ivato, son jet privé reçoit une interdiction de voler par l'aviation civile de Madagascar. L'ex-président décide alors de prendre un vol Air Madagascar. Au moment où l'avion s'apprêtait à entamer son tour de piste, raconte Pierre Houlder, le porte-parole du Mapar (parti d'Andry Rajoelina), tous les passagers ont été débarqués, et le vol annulé.
Les partisans de l'ex-président de la transition dénoncent la manipulation politique du pouvoir en place. La présidence, elle, dit ne pas avoir plus d'information sur cet incident. RFI