Pour une nouvelle constitution lui permettant une longévité au pouvoir, AZALI fait un passage en force par un référendum truqué sans une Co...
Pour une nouvelle constitution lui permettant une longévité au pouvoir, AZALI fait un passage en force par un référendum truqué sans une Cour Constitutionnelle valide. L'opposition crie au scandale; l'armée tire, tue même quelques malheureux et la dictature cherche à flatter la Communauté Internationale.
Photo d’archives: manifestation de l’opposition devant la cour constitutionnelle |
La protection de l'Etat qu'on voulait destabiliser dans le but de tuer l'émergence selon les autorités, l'obligation du respect de la souverainété des pays dans leurs affaires internes, selon la Communauté Internationale. Et l'affaire est close; enterrée.
AZALI et son gouvernement vont présenter leurs condoléances aux familles des malchanceux manipulés par les opposants qui ont gardé leurs fils à la maison. Et comme pour payer le prix du sang, ils vont remettre une envelloppe bourrée de billet de banques selon la valeur du mort. Ils verseront les larmes de crocodiles et les comoriens reviendront sur:"Nkouhou ya mwendza chongo Mpaha kahoma yila". Un véritable moyen de briser tout élan de patriotisme et de sacrifice.
C'est un premier scénario.
AZALI se rend compte que la grosse résistance serait à Anjouan. Sa tratégie serait de créer des sérieux conflits inter anjouanais; par exemple en réveillant les vieux démons. Relancer les complexes d'infériorité et de supériorité "Wamatsaha/Wangwana", les conflits des voisins ennemis, "Mirontsy/Mutsamudu", Tsembehou/Chandra", "Sima/Bimbini" ...
Dans cet optique, le gouvernorat sera fragilisé, incapable de gérer des conflits en série et sans des moyens sécuritaires et financières. Au final, le Gouverneur devient impopulaire et la population le lâche pour incompétence.
Autre scénario possible: AZALI comprend que l'adversité contre son projet est incontournable, puissante. " Tsissyla Nissytria Mtsanga". Il destabilise en profondeur le pays. Jouant sur la potentielle richesse pétrolière du pays, le brade, négocie sous la table avec des réseaux officieuses, mafieux et ouvre la voie à la lutte armée genre RENAMO en Mozambique, en Angola et actuellement en Lybie.
Les partis soutenant les assises reçus par le Chef de l'Etat et les recapés du Mouvement du 11 doivent connaitre le dégré de leur responsabilité. L'opposition, en l'occurance le gouvernorat et la population de Ndzouani, la population de Mwali terrorisée par le Colonel ANRIFI n'ont pas le droit à se résigner.
BEN ALI