Il était fier du haut de sa grande silhouette , se voulant porteur de l’idéal de sages qui ont battu campagne pour expliquer aux comor...
Il était fier du haut de sa grande silhouette , se voulant porteur de l’idéal de sages qui ont battu campagne pour expliquer aux comoriens jeunes et vieux, hommes et femmes, que l’heure du bilan et de la recherche d’un élan nouveau pour enfin conduire notre pays vers la lumière avait sonné.
Il inspirait confiance dans son kandou immaculé, son chapelet qu’il manipulait, pour rythmer des versets comme un tic, sa voix au débit lent accompagnant des mots simples enrobés d’une sonorité qui appelait l’envie de faire confiance., de croire que cet homme était annonciateur d’un véritable changement.et qu’il voulait de toutes ses forces donner une réalité à à des assises inclusives, indépendantes de l’état
Il inspirait confiance dans son kandou immaculé, son chapelet qu’il manipulait, pour rythmer des versets comme un tic, sa voix au débit lent accompagnant des mots simples enrobés d’une sonorité qui appelait l’envie de faire confiance., de croire que cet homme était annonciateur d’un véritable changement.et qu’il voulait de toutes ses forces donner une réalité à à des assises inclusives, indépendantes de l’état
Mais hélas par un jour néfaste ses jambes minces presque décharnées le portèrent devant une grotte loin de la ville en dehors des regards de ceux qui savent et comme Ali Baba en son temps il prononça malgré lui ces mots adaptés aux circonstances ces mots prometteurs qu’on lui avait soufflé aux oreilles « CPAN OUVRE TOI. Et sagaf fit la sa terrible gaffe. Il prononça les terribles paroles, il but e jus amer de la trahison.
Il vit les promesses d’une vie meilleure pour lui qui traînait sa misère depuis plusieurs années.il vit un poste respectable dans une banque, des millions à distribuer à ses proches. Ah enfin allait cesser la faim, les fins de mois difficiles.
Lui président Président du Cpan voilà donc une belle affaire! De l’argent à profusion,, une respectabilité retrouvée. Lui enfin dans la lumière , sur la scène tirant les ficelles.
Il pouvait choisir ses larrons, avec qui il aller piller cette grotte aux merveilles qu’un colonel manipulateur avait remplie pour les esprits faibles pour ceux que la vergogne n’atteint pas lorsque le gain est au rendez vous ... Car peu importe les rêves du peuple peu importe l’idéal qui l’avait animé il était enfin Président de quelque chose, d’un machin qui était censé accoucher d’un bilan des 42 ans d’une vie mouvementée d’un pauvre pays au passé ballotté par les mercenaires et un homme qui affiche ouvertement sa volonté de nier la démocratie pour avancer à marches forcées vers le chaos .
Voilà donc la gaffe de sa gaffe, transformer un idéal en forfaiture, laisser la faim guider ses pas et abandonner derrière lui des hommes et des femmes honorables qui ont refusé de négocier leur dignité. Et cela il l’a fait sans excuse, sans que la honte vienne troubler la couleur de ses joues
Et Et cette gaffe je jure qu’elle le poursuivra tout le long de sa vie le jure !
Oh oui je le jure au nom de ceux qui refusent la honte et qui croient que demain un vent nouveau se lèvera et que ce vent emportera de sa force irrésistible, les traîtres, les lâches et tous ceux qui enfoncent notre pays dans la médiocrité , et la mendicité. Kamal Abdallah