Je refuse de croire à une émergence qui envoit les signaux d'une dictature, des détournements des biens de l'Etat, de la mise à mor...
Je refuse de croire à une émergence qui envoit les signaux d'une dictature, des détournements des biens de l'Etat, de la mise à mort des institutions judiciaires et du maintien du peuple dans la faim, la précarité et la terreur.
Je refuse de croire à un Président qui se déstabilise à une année d'un mandat de cinq ans avec une gourmandise avouée de s'attribuer encore plus d'une dizaine d'années à ses risques et périls comme si c'était le messi d'une mission dont il est le seul à voir le secret.
Je refuse de croire à un homme qui cache mal son sectarisme au détriment d'une île où il s'appuie sur des hommes mentalement légers, des arrivistes notoires et des courtisans à outrance.
Je refuse également à croire à une opposition incapable de dresser le peuple contre la dictature, qui se terre, qui bricole et qui est incapable d'inquiéter ses bourreaux.
L'affaire ABDALLAH AGOI est une censure des médias libres. Et dire qu'il existe un organisme de regulation de la presse nationale. Un machin, CPNA, que sais je!
Les 29 citoyens violentés, violés et humiliés pour n'avoir pas avec eux leurs cartes d'identité, le journaliste giflé par le Ministre de l'Intérieur; encore rien alors que le pays a ratifié toutes les conventions des droits humains.
L'humiliation que subissent la population de Ndzouani et le gouvernorat reste un non événement. Que comprendre les nombreuses fois où les coupables voient se dérouler à leurs pieds les tapis par leurs victimes. Je n'en reviens pas!
D'où tirons nous notre légitimé de citoyen, d'élu du peuple, de parti 'opposition, d'homme tout court?
Nous autres refusons de nous taire et d'être complice par notre silence du non droit et des tentatives d'imposer le pouvoir despotique par la négation de la démocratie.
Créons les conditions de stopper la folie de l'enfant de Mitsoudjé.
BEN ALI