À la fin, c’est la Constitution qui gagnera... Azali reçoit le M11 le 1er mars 2018 Le parlement ( la loi ) peut tout faire. Voyez-...
À la fin, c’est la Constitution qui gagnera...
Azali reçoit le M11 le 1er mars 2018 |
Le parlement ( la loi ) peut tout faire. Voyez-vous, même changer un homme en femme vu les progrès de la science. Mais il ne peut le faire que selon les formes et dans les domaines que lui a prescrit la Constitution.
Azali ne peut pas faire de révision constitutionnelle dans l’état actuel des choses.
Il ne peut pas le faire par référendum vu que le juge qui contrôle, valide et surtout proclame les résultats des opérations référendaires est neutralisé. Sans lui pas de référendum. Il ne peut pas non plus passer par le Congrès, puisque le congrès ne peut être réuni que dans son intégralité. Or, aujourd’hui, deux assemblées au moins sont incomplètes. Le Conseil de l’île d’Anjouan où le conseiller déchu n’a pas été remplacé ainsi que l’Assemblée de l’Union elle-même où il manque 9 députés non encore coopté par les conseils insulaires. Le pire c’est que pour valider ces députés cooptés en cas de contestation, (contestation il y aura) il faut l’aval de devinez qui ? La Cour constitutionnelle ! Mince...
Ironie du sort, le seul moyen pour le président de la République de modifier la constitution, c’est de rétablir la Constitution en vigueur ( cour constitutionnelle et parlements), celle-là même qu’il s’est acharné à ignorer. Répétez le lui : les institutions sont plus fortes que les hommes, plus fortes que lui. Deux ans que je le lui répète cela.
Qu’il rétablisse la Constitution, c’est elle qui lui permettra de la modifier. Sa volonté seule ne suffira pas. Sauf à répéter sa bonne vieille méthode d’interposition...Par Mohamed Rafsandjani