Le coucher des Comores est irréversible. Le pays sombre, sans frein, dans les ténèbres, les plus noires de l'histoire. Pour éviter le p...
Le coucher des Comores est irréversible. Le pays sombre, sans frein, dans les ténèbres, les plus noires de l'histoire. Pour éviter le pessimisme, seul le hasard qui pourrait accorder un autre sort pour les Comores. Une constitution au service de la nation, du peuple pour une justice digne de son nom avec des dirigeants honnêtes déterminés pour la réussite de leur pays.
Oui, les constitutions, les Comores en ont connues pas mal, mais jamais au service de la nation. Elles répondaient les envies des dirigeants. Nous passons à une autre page sans jamais oublier la page précédente. Qui n'a pas aménagé la constitution à sa guise? Ahmed Abdallah Abdérémane? Saïd Mohamed Djohar? Mohamed Taki Abdoulkarim? Le Putschiste? Ahmed Abdallah Sambi? Oui, pour Azali Assoumani est une récidivité. Rien à changer, les Comores continue la traversée vers sa tombe.
Les Comores ont connu des ministres durs par contre le pays finit toujours par s'en sortir. Nous n'avons pas oublier Omar Tamou, ni Saïd Mhamed Mchangama, ni Mohamed Abdou Mmadi, ni Houmedi Msaïdié etc...Des assises nationales qui pourraient être une bonne occasion pour un bout de souffle sont transformées en massacre constitutionnelle. Nous sommes confrontés à deux scénarios possibles de toute façon avec M. Azali Assoumani, rien ne peut s'écarter, il ne se prive d'aucun issu.
1 - Approuver ses manœuvres à l'Assemblée "Nationales"
2 - Remettre cette "révision"à un référendum
Il est bien clair que dans une situation d'agitation comme celle-ci, opter le cas numéro un, est un coup de folie pourtant aucun issu pour le cas numéro deux. Il s'est bien créé un impasse politique qui lui sert à rien car dans toute manière, lui, il est élu pour un mandat de cinq ans non-renouvelable. Les experts embauchés pour l'opération de coup de poing à l'encontre de l'avenir de leur pays ne pourront pas dire le contraire. A savoir que l'assistanat de M. Abdoulwahab est passible de non-assistance à pays en danger. Il est lui même complice de l'injustice de notre tribunal depuis la première heure.
Mes chers/chères compatriotes, il fait noir, mais je vous rassure, ce ne sont que des nuages. Les Comores finissent toujours par s'en sortir. Certes, nous allons souffrir, l'avenir s'efface en face de l'inquiétude, mais une chose est sûr, l'esclavage à été légal, si il n'a pas été combattu, il le resterait. Que chacun use ses efforts et ses moyens pour combattre la force du mal au moins chacun se sentira bien dans sa peau.
HAKIM MMADI MALIK