COMMUNIQUE Photo d'archives Ce jeudi 8 février 2018, la dictature du colonel Azali a encore frappé les institutions comorienne...
COMMUNIQUE
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Ce jeudi 8 février 2018, la dictature du colonel Azali a encore frappé les institutions comoriennes. Après l’enterrement de la Cour constitutionnelle, de la Commission anti-corruption et celle des Droits humains, le régime s’est attaqué sans scrupule à l’une des principales institutions qui fondent l’Union des Comores.
En effet, tous les éléments convergent pour affirmer que le régime avait tout orchestré pour empêcher le retour du gouverneur Abdou Salami Abdou à son île natale et son accueil par la population anjouanaise. Son tort ayant été d’avoir réussi à faire signer à ses homologues de Ngazidja et de Mohéli un Mémorandum mettant en garde le Chef de l’Etat sur toute tentative de remise en cause de la présidence tournante et de l’autonomie des îles.
C’est ainsi qu’au même moment que les Forces armées empêchaient la population d’accéder à l’aéroport de Ouani, le vol que devait prendre le gouverneur SALAMI au départ de Hahaya a été annulé et l’avion contraint de décoller à vide.
Par conséquent, le 1er Magistrat de l’île autonome d’Anjouan a été retenu contre son gré dans la salle VIP de l’Aéroport, de 8heure à 14 heure. Et les hautes personnalités qui avaient fait le déplacement pour aller lui exprimer leur solidarité ont été empêchées de le rencontrer.
Pour toutes ces raisons, l’Union de l’Opposition, le Mouvement du 17 février, le FRESUN et le Collectif des personnalités politiques d’origine anjouanaise condamnent avec la plus grande fermeté cet énième grave violation des principes et des institutions qui fondent notre pays et qui s’apparente à une tentative de Coup d’état institutionnel contre l’autorité de l’île autonome d’Anjouan.
Fait à Moroni, le 8 février 2018.