L'hommage à Ibrahim Ali en 2015, 20 ans après la mort du jeune de 17 ans tué par des colleurs d'affiches du FN © Maxppp Invité ...
L'hommage à Ibrahim Ali en 2015, 20 ans après la mort du jeune de 17 ans tué par des colleurs d'affiches du FN © Maxppp |
Invité de France Bleu Provence matin, le député LREM Saïd Ahamada demande au maire de Marseille que l'endroit où Ibrahim Ali a été tué par des colleurs d'affiches du Front National en 1995 "soit rebaptisé à son nom".
Invité de France Bleu Provence matin, le député LREM Saïd Ahamada demande au maire de Marseille que la rue où Ibrahim Ali a été abattu d'une balle dans le dos par des colleurs d'affiches du Front National, le 21 février 1995 soit "rebaptisée à son nom".
Il y a 23 ans, en pleine campagne présidentielle, ce jeune Marseillais originaire des Comores était tué par trois hommes qui collaient des affiches pour le FN, sur le carrefour des Aygalades, dans le 15e arrondissement de Marseille, alors qu'il courrait pour prendre son bus.
"Je vous demande cher Jean-Claude d'accéder à ma demande" (Saïd Ahamada)
Dans une lettre envoyée à Jean-Claude Gaudin, Saïd Ahamada raconte comment "cette mort a marqué la date de (son) engagement en politique". "C’est en tant que citoyen que je m’adresse à vous. Depuis la mort du jeune Ibrahim, sa famille, ses amis, réclament calmement mais de manière déterminée et constante que l’endroit où il a perdu la vie soit rebaptisé de son nom. Je vous demande, Monsieur le maire, cher Jean-Claude, de bien vouloir accéder à leur requête".
En 2017, le chanteur marseillais Soprano appelait dans une vidéo à un rassemblement pour la mémoire d'Ibrahim Ali. Ce jeune qui préparait un CAP de menuiserie au lycée d'enseignement professionnel de l'Estaque et se passionnait pour le rap.
Les trois auteurs Robert Lagier, Mario d'Ambrosio et Pierre Giglio ont été condamnés à de la prison ferme lors du procès en juin 1998. Robert Lagier écope de quinze ans de prison, et est décédé en détention. Mario d'Ambrosio, qui était également armé ce soir-là, a été condamné à dix ans et Pierre Giglio à deux ans, dont un avec sursis.