Et si la polémique selon laquelle le président Azali cherche à s'éterniser au pouvoir n'est qu'un fantasme. Une diversion qu...
Et si la polémique selon laquelle le président Azali cherche à s'éterniser au pouvoir n'est qu'un fantasme. Une diversion qu'une opposition en manque d'idée, d'inspiration s'en approprie pour avoir un semblant d'existence.
" Quitté la présidence de la République de son gré après un seul mandat, est rare en Afrique. Refuser de conserver le pouvoir après l'avoir obtenu suite à un coup d'État est aussi exceptionnel. C'est pourtant ce qu'a fait sans hésitation ni regret l'ancien président des Comores Azali Assoumani".
Qui peut imaginer qu'un seul instant, un ancien président adulé à l'époque par ses pairs, l'Union africaine et toute la communauté internationale, puisse aujourd'hui que le destin lui a de nouveau hissé à la magistrature suprême songé s'éterniser au pouvoir. C'est tout simplement aberrant. C'est comme si après avoir traversé " la sidrati al Muntaha" jusqu'à à la porte du " Firdaws", on fait marche arrière pour revenir porter allégeance au diable.
Et si au lieu de dilapider nos énergies à spéculer sur "la tournante" et une éventuelle violation de la constitution, on se focalise sur des revendications nobles. Comme la liberté et la démocratie bafouées. Les promesses non tenues. Le chômage de masse. La corruption. galopante.
Une chose est sûre. Azali est élu et il finira son mandat sauf en cas de force majeur. Alors, quelles alternances les acteurs politiques de l'opposition, les jeunes cadres intellectuels auront à nous proposer pour pallier les insuffisances, corriger le tir. Ce sont à mon avis les préoccupations qui doivent être les vôtres. Par Ben Ali Mbae