Le 5 février 2018, les Comoriens se réunissent pour la première fois autour d’une même table pour faire le bilan de 42 ans d’indépendance. ...
Le 5 février 2018, les Comoriens se réunissent pour la première fois autour d’une même table pour faire le bilan de 42 ans d’indépendance. Une nouvelle page s’ouvre pour l’histoire de la nation comorienne. Le peuple comorien et ses élus, les représentations diplomatiques, les instances régionales dont la COI et internationales dont les Nations Unies, l’Union Africaine et la Ligue des Etats Arabes ont répondu présent à ce grand rendez-vous. Les projecteurs de l’actualité sont braqués sur cet événement historique.
A l’échelle insulaire, les Gouverneurs de Mohéli et de Ngazidja ont choisi d’écrire sur cette nouvelle page de l’histoire de la nation comorienne. Cependant, le Chef de l’Exécutif d’Anjouan, Abdou Salami, sous l’emprise de son parti Juwa, en a décidé autrement. Le Deuxième grand absent est son mentor, l’ancien président A.A.M Sambi.
Si les instances internationales sont présentes, ce cela dit que les assises sont bel et bien des assises nationales. Que dira-t-on du gouvernorat d'Anjouan qui ne se reconnait pas dans un événement mondialement reconnu comme événement national ? Que dira-t-on de l'ancien président Sambi carrément effacé dans cet événement reconnu national ?
On comprend d'ailleurs, le pourquoi ils ont manipulé la journaliste de la RFI, pour dire que les instances internationales ne reconnaissent pas l’événement. Aussi, au vu de la participation des Anjouanais et Anjouanaises aux assises nationales, cela montre sans doute que le gouverneur Salami se déconnecte des citoyens anjouanais qu'il est censé représenter et s’isole de la majorité. Quel dommage !
Heureusement, des enfants anjouanais et anjouanaises dignes de ce nom ont pris le leadership pour représenter leur île dans les assises nationales. Nous saluons leur audace et leur bravoure. Idriss Ahmed