Les propos de son Excellence, notre président bien aimé sur la tragédie qui sévit en Lybie a encore suscité divers commentaires contradicto...
Les propos de son Excellence, notre président bien aimé sur la tragédie qui sévit en Lybie a encore suscité divers commentaires contradictoires sur les réseaux sociaux. Voici le mien alors.
SIDI |
A mon humble avis dans ce débat, il est important d'accepter que le fait d'évoquer un être humain dans un contexte transactionnel de trafic d'hommes et de femmes et où on évoque le mot ''prix'', on force l'esprit à faire ce qu'on appelle ''association d'idées ou suggestion''.
Ainsi la phrase du président : '' Encore ce serait 4000 euros ou 40.000 euros, etc..." nous fait consciemment ou non tomber facilement dans un parallélisme notionnelle comme quoi 4000 ou 40.000 euros seraient un pris d'échange compréhensible comme quoi il y a échange en d'humains contre argent.
Ainsi, on glisse facilement du répréhensible, condamnable par principe éthique à compréhensible qui fait penser alors à éventuellement ''acceptable''. Je reconnais au Président une absence de lucidité psychosomatique de la langue de Molière. Ce n'est pas ça son truc. D'où mon alignement à ceux qui le conseillent d'éviter les fréquentes interventions en français surtout depuis l'extérieur de nos frontières où des journalistes sont spécialistes pour déstabiliser les hautes personnalités par leurs questions pièges et impertinentes. En tout cas, je vous prie de mettre cela encore dans le répertoire des ''bourdes'' de notre président bien aimé.
Un conseil si je peux me le permettre, 'Excellence, monsieur le président, faites vous accompagner d'interprète-traducteur comorien et exprimez-vous en notre belle langue de Mbayé Trambwe dans vos interviews. Cela vous valorisera et forcera le respect de vos interlocuteurs. Pourquoi vous n'appellerez pas de nouvelles assises, cette fois linguistiques sur sémantique du français puisqu'il nous pose de tas de déconvenues surtout que c'est une langue officielle chez nous ? Non ?
Mhoumadi Sidi IBRAHIMA.