Ceux qui croyaient à une simple histoire d'un régime qui fait peur pour pouvoir avancer commencent à se rendre compte de leur erreur ...
Ceux qui croyaient à une simple histoire d'un régime qui fait peur pour pouvoir avancer commencent à se rendre compte de leur erreur de jugement empreinte de naiveté. L'histoire est le plus grand enseignant de la vie et malheureusement, chez nous nous la passons à côté par notre incapacité à observer, à évaluer et surtout à chercher à savoir.
QUI EST AZALI?
Un jeune officier sorti de nulle part qui, un beau jourd'avril 1999, profite d'un désorde politique né de la contestation envers le Président TAKI, bouscule les lois, tue et expose le cadavre d'un frère d'arme, terrorise le Président TADJIDINE, pousse à un conflit communautaire entre Ndzouani et Ngazidja afin de justifier son coup d'Etat et se proclame sauveur pour avoir éviter une guerre civile: "Ndrimou/Ndimou".
Rassuré de son costume de sauveur, il se transforme en politicien civil et se fait élir Premier Président de la nouvelle constitution tournante.
COMMENT A T-IL GOUVERNER?
D'abord, il a choisi une équipe rôdée dans l'art de l'arrogance et de la corruption, tous de Ngazidja et place dans les autres îles des béni oui oui, juste fait pour exécuter. De 1999 à 2006, l'île d'Anjouan, sous pretexte du séparatisme, a tout simplement cesser de faire partie de l'Etat comorien.
AZALI partira le 26 Mai 2006 par la petite porte huée par le peuple. Meurtri dans son amour propre, avec patience, il ruminera sa haine contre ce peuple qui l'a hué, contre son successeur si puissant. Au bord des larmes contenues, AZALI cachera mal son désir de vengeance. Dix ans plutard.
QUE VEUT AZALI?
Faire payer très cher à un peuple qui a sousestimé sa force, écraser toute resistance. Il brise SAMBI dès que ce dernier l'a porté au pouvoir, il fragilise l'exécutif d'Anjouan prêt à déclancher des tensions ou conflits inter-anjouanais; il s'en prend à l'opposition de Ngazidja violant la force des notables, du "Anda" et simplement du respect des "hommes uniques", un défi lancé à une société hiérarchisée, dogmatique que seul ALI SOILIH avait tenté de défaire par la répression.
AZALI est à deux doigts de casser la colonne vertébrale de notre pays et il est temps de lui imposer un repli derrière la ligne rouge qu'il a commencé à dépasser. Il a massacré toutes les juridictions du pays. Son régime censure, violente, viole, vole, agresse et terrorise. Stoppons AZALI par tous les moyens!
BEN ALI