Foundi Abdallah Ibrahim était un homme de convictions citoyennes animé de l’esprit d’équité. Il a apporté sa contribution dans la synergie ...
Foundi Abdallah Ibrahim était un homme de convictions citoyennes animé de l’esprit d’équité. Il a apporté sa contribution dans la synergie mère des principes édités par les accords de Fomboni du 17 février 2001 et dont la classe politique dans sa diversité s’accorde aujourd’hui sur le bien-fondé pour la sauvegarde de la cohésion de la nation.
Certains se revendiquent aujourd'hui défenseurs de la TOURNANTE et méprisent en même temps les combattants de ce seul acquis qui reste comme un symbole de la lutte anjouanaise pour un traitement égalitaire de nos îles.
Ils ont volontairement torpillé l'autonomie des îles sous prétexte de tuer le séparatisme pour sauver l’union nation. En réalité ils ont furtivement œuvré pour fragiliser cette cohésion retrouvée en 2001 par la révision unilatérale de la constitution en 2009 et la mise en place des filières de ventes de la citoyenneté comoriennes à des terroristes. Un acte qui a engendré une menace avérée pour la sécurité de notre pays et de nos concitoyens à travers le monde.
Pris au piège de leurs propres contradictions, leurs actions toujours de nature violente et contraires à la concertation et valeurs républicaines, trahissent leurs intentions réelles qui visent à plier la nation comorienne au vouloir de leur volonté partisane.
Ayez le courage de rendre hommage à Foundi Abdallah Ibrahim, à ceux et à celles qui se sont sacrifiés pour que vous ayez aujourd'hui le droit de brandir ce symbole (la tournante) qui reste un trophée vidé de sa valeur intrinsèque.
Ayez la décence de rendre hommage à tous les martyres tombés dans cette lutte pour revendiquer le droit d'avoir une vie descente partout sur l'ensemble du territoire. Un combat qui a permis de garantir la stabilité des Comores depuis 17 années que ça dure et donc un renforcement de la cohésion nationale.
Rendez leurs cet hommage et vous sauverez votre dignité sans vendre l'âme des Comores au diable.
La coordination du RENIC