Avant même la fin de son mandat, ANTOY ABDOU, conseiller à la Cour Constitutionnelle a sorti un livre d'une clarté sans retenue sur les...
Avant même la fin de son mandat, ANTOY ABDOU, conseiller à la Cour Constitutionnelle a sorti un livre d'une clarté sans retenue sur les dysfonctionnements, les manquements et les abus de l'institution: "LA COUR CONSTITUTIONNELLE, UNE INSTITUTION A REFORMER DE TOUTE URGENCE".
Ce livre a terriblement remué les membres de l'institution qui étaient à deux doigts de souhaiter la mort de leur confrère. Dans leur rage, ils ont décidé tous l' enlèvement d'Antoy Abdou à quelques mois de la fin de leur mandat. AZALI, qui sans l'intégrité du Conseiller ANTOY ABDOU (photo), serait battu par Mamadou n'a pas levé le petit doigt pour sauver l'institution. Paradoxalement, AZALI, Chef de l'Etat, a enterré l'institution.
Nos partis politiques et surtout ceux de l'opposition n'ont pas réagi. Nos cadres, en l'occurence nos juristes, ont été démissionaires sur le sujet. La population a élu des parlementaires aujourdhui malmenés ou handicapés par AZALI. Ni nos parlementaires n'ont saisi pas la population, ni cette dernière n'a défendu son droit de vote piétiné.
L'armée républicaine vit les manoeuvres du Chef des armées, comprend l'étouffement des lois, est témoin des dilapidations des biens de l'Etat par ceux que l'on nomme fièrement: "WAYIDZI WATOUKOUFOU".
La voix de la presse nationale est à peine perceptible, les rares voix dénonçant objectivement la dictature sont menacées, étouffées et simplement censurées. De ce constat, je m'interroge sur l'inaction du peuple, la résignation à l'extrème contre les injustices.
Face à un monde globalisé, les institutions internationales notamment la Ligue des Droits de l'Homme, la Cour Pénale Internationale sont ignorées et par les politiques, les juristes et le peuple. Aucun pouvoir, le plus puissant soit-il, ne peut être au dessous du peuple. Ce pouvoir ne peut en aucun cas resister à un peuple digne.
Je ne désespère pas d'un changement par l'implication du peuple avec toutes les conséquences d'une révolte prévisible.
BEN ALI