Lorsque nous voyons les agitations politiques autour des assises nationales, on comprend l’immaturité de la classe politique comorienne. No...
Lorsque nous voyons les agitations politiques autour des assises nationales, on comprend l’immaturité de la classe politique comorienne. Nos leaders politiques ne sont pas à la hauteur de nos dés. La réflexion de nos élites est limitée. Elle n’englobe pas les enjeux du pays mais plutôt des calculs politiciennes sur leurs propres intérêts.
Photo d'archives |
La classe politique comorienne a dans son ensemble montré ses limites et son incapacité de servir le peuple. La petitesse de la classe politique comorienne qui n’a rien vu venir aux dernières élections, raisonne toujours de façon personnel. Leur objectif est d’empêcher tout changement et de maintenir les Comores tel qu’ils sont. Si cette classe politique peut admettre que le retour du président Azali au pouvoir dix ans après avoir laissé le pouvoir sous les « wuwu », explique clairement leur échec, elle devrait choisir d’autre format de s’approcher au peuple. Mais malheureusement, ceux qui ont conduit le pays dans la dérive ces dix dernières années, sont devenu aujourd’hui, les donneurs des leçons et se placent comme l’espoir de demain. Pire encore, une partie de cette classe politique se prépare à un autre échec, de faire revenir Sambi au pouvoir dix après.
Tout ça, c’est le résultat de l’échec d’une classe politique sans conviction ni perspective d’avenir au cours des 20 dernières années. Il faut dire clairement les choses et exprimer nos mécontentements devant l’incapacité de la classe politique car c’est pourquoi le changement des gouvernements ne conduit pas au développement de notre pays.
Bien sûr, ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui risquent de nous ramener vers le chaos. Ils affirment d’ailleurs qu’on entre dans un tournant très grave pour justifier la tenue des assises. Mais, il est temps pour la classe politique comorienne que ça soit du pouvoir ou de l’opposition de s’asseoir pour parler de l’avenir de ce pays. C’est leur devoir envers la nation et le peuple parce que les régimes passent, les gouvernements peuvent être renversés, mais l’État comorien doit continuer. Malheureusement tout laisse à penser que la situation se détériore, du jour en jour de part et d’autre. Nakidine Hasane