N'y a-t-il pas un manquement au devoir de réserve et de discrétion d'un membre du CNPA? Le Conseil National de la Presse et d...
N'y a-t-il pas un manquement au devoir de réserve et de discrétion d'un membre du CNPA?
Le Conseil National de la Presse et de l'audiovisuel est-il une Autorité Administrative Indépendante ou un levier de la politique répressive du Gouvernement sur le droit et la liberté d'expression?
Dans cette période confluente du droit, de liberté d'expression, et ses limites, devrions-nous ignorer, aussi, aux obligations de réserve et de discrétion, à l'égard aux autorités censées de garantir une neutralité et impartialité, en cas de saisi et traitement de cette ladite liberté?
Le devoir de réserve fait partie des limites de la liberté d'expression et d'opinion. Cette restriction nécessaire est taillée par la jurisprudence prétorienne et les conventions internationales pour garantir la neutralité et l'impartialité de traitements des usagers et de jugements. Le manquement de cette obligation par l'autorité, s'expose à une sanction disciplinaire. Il est à noter que cette obligation de réserve incombe aux autorités dans l’exercice de leurs fonctions, et en dehors du service.
Or, le 25 janvier 2018, un membre du CNPA épingle malicieusement une radio, sous forme de rappel à la loi, et à déliberer une poursuite voire une sanction, avant la notification des intéressés. Le lendemain, le journaliste de cette radio est convoqué par le CNPA, alors que le membre en question est censé de l'écouter et participer à une sanction.
D'où mon interrogation, notre élite a-t-il respecté son droit de réserve, et discrétion, ou le CNPA fait la même politique du CPAN?
Par Mohamed Hadji