La soirée du 31 décembre 2017 a encore une fois était marquée par un lot de déception. Elle a servit de déclic pour lever le voile et relan...
La soirée du 31 décembre 2017 a encore une fois était marquée par un lot de déception. Elle a servit de déclic pour lever le voile et relancer le débat de ce manque de professionnels, de main d'œuvre qualifiée dans les métiers de hôtellerie et de la restauration dans notre pays, ce pays qui aspire à l'émergence.
Si j'en crois aux commentaires et discussions reçus de ces amis qui ont fait le déplacement le soir du 31 décembre dans plusieurs hôtels et restaurants de la place dans le but de passer un réveillon de rêve, beaucoup se plaignent de la qualité des prestations.
Trop de déception, voir même de la colère chez certains. Dans un pays pauvre (oh pardon, j'allais dire émergent) comme le notre, lorsqu’un couple débloque entre 25.000 à 50.000 FC pour une soirée, il espère un minimum de jouissance. Mais pour la soirée du 31, les gens se plaignent de la médiocrité su service à tous les niveaux.
On parle de trop d'improvisation. Beaucoup de failles dans l'organisation, l'aménagement de l'espace, l'accueil et l'installation des convives et en plus de cela, de la mal bouffe.
Je ne citerai pas les hôtels et restaurants en question. J'ai pas envie de porter préjudice à leur business. Je reconnais l'effort de ces honnêtes gens qui essaient de construire quelque chose dans ce secteur. Il est à la fois complexe et prometteur. On se plaint de la qualité du service cha yeka wendo embaucher wadjeni (les malgaches et les swahili) pour répondre au mieux nos attentes, on allait crier aussi au scandale.
Par Abu Malha
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