LA HONTE, MESSIEURS LES AUTORITES! Anjouan est coupée en deux. La route nationale Mpouzini vers Bandrani est detruite par une mer qui a...
LA HONTE, MESSIEURS LES AUTORITES!
Anjouan est coupée en deux. La route nationale Mpouzini vers Bandrani est detruite par une mer qui a répondu à l'appel des habitants de la zone dans leur action irréfléchie pour récupérer par tous les moyens le sable au vu et au su de tout le monde.
MOUSTADROINE est très fort, plus que SALAMI; il nomme à la place du Gouverneur, mais impuissant pour aménager une tronçon de route de 25 mètres qui plongent la moitier de l'île dans le désaroi. AZALI n'a rien à cirer; il y a plus urgent que cela: les assises du 22 AU 29 Janvier qui vont décider du sort de notre pays.
Salami devrait en principe prévenir ce catastrophe, mais sa marge de manoeuvre est plus que réduite car il n'a aucune autorité sur l'île. Anjouan est aux mains de MOUSTADROINE et le patron des Préfets, Monsieur DOLPIC, le seul dans l'île à pouvoir dirriger les forces de l'ordre.
AZALI s'attend et souhaite à une révolte de la population d'Anjouan, qu'il exploiterait à merveille. C'est dans le désordre que le politicien/militaire atteint sa fin. Les anjouanais sont avertis. Le rejet des assises est le gage de cette conscience. Il est inconcevable que les comoriens se laissent encore piéger par AZALI pour prendre part à des assises.
SALAMI n'a aucune raison ni intérêt à pactiser avec AZALI. En revanche, il doit jouer franc jeu et rester dans le respect de la constitution, des lois. L'hypocrisie serait la pire erreur. SALAMI est un élu du peuple, parvenu au pouvoir par les suffrages des urnes. Il doit en faire la démonstration par la fermeté. Il n'existe pas de diplomatie hypocrite qui fait long feu. Gouverner, c'est s'engager, prévoir et agir pour l'intérêt de tous.
Jusqu'au jour où AZALI déchirera la constitution, deux heure après les assises, SALAMI reste le premier magistrat de l'île et doit agir en conséquence. SALAMI doit s'adresser à sa poppulation et aux forces armées à défaut d'une juridiction puisque AZALI s'est arrangé à tous les faire mourrir.
BEN ALI