En juin 2009, nous avions publié un billet dans ce blog pour faire état de l’anarchie qui règne dans l’immatriculation des véhicules dans c...
En juin 2009, nous avions publié un billet dans ce blog pour faire état de l’anarchie qui règne dans l’immatriculation des véhicules dans ce pays. 8 ans et demi après, cette anarchie continue de plus belle. Plusieurs véhicules officiels ne comportent qu’un bandeau vert faisant office de plaque d’immatriculation. Les véhicules des Ministres de l’Union ont le numéro d’immatriculation « G » sur fond vert. Ceux des Vice-présidents, les voitures de l’escorte présidentielle et ainsi que la voiture qui conduit le Chef de l’Etat ne comportent toujours pas de numéro d'immatriculation.
Les véhicules de l’administration de l’Union comportent les mentions « ADBL » et certains services administratifs créent leurs propres séries de numéro comme, l’Université des Comores, le Directeur du Protocole du Chef de l’ Etat, le muftorat, le ministère des Affaires étrangères, le Commissariat au genre, les communes, l’AND...La police nationale qui devrait contrôler la validité de ces numéros d’ immatriculation a créé sa propre série de numéro d’ immatriculation.
Les particuliers se font dessiner des plaques avec leurs noms et slogans sans aucun respect des normes fixées par l’administration. Des immatriculations sur fond blanc au lieu du fond noir habituel ont fait leur apparition. Les exécutifs des îles autonomes ont créé leurs propres séries de numéro d’immatriculation à Ngazidja, sur fond bleu, à Mwali sur fond jaune et à Ndzouani sur fond vert.
Les particuliers se font dessiner des plaques avec leurs noms et slogans sans aucun respect des normes fixées par l’administration. Des immatriculations sur fond blanc au lieu du fond noir habituel ont fait leur apparition. Les exécutifs des îles autonomes ont créé leurs propres séries de numéro d’immatriculation à Ngazidja, sur fond bleu, à Mwali sur fond jaune et à Ndzouani sur fond vert.
C’est un problème qui parait anodin pour le commun des mortels, mais qui prouve encore une fois la désorganisation administrative de ce pays. Car qui dit absence de numéro d’immatriculation dit absence de justificatifs du véhicule et de l’identité du propriétaire du véhicule. Ainsi une telle voiture ne pourra pas disposer de vignette, ni d’assurance. D’ailleurs, il est de notoriété publique que les véhicules de l’administration publique ne sont pas assurés.
Il est plus que nécessaire de revoir les procédures d’immatriculation pour que tous les véhicules qui circulent dans ce pays soient identifiables et assurés. ComoresDroit