La rédaction Administrative et autres textes posent un sérieux problème dans le pays. Cela va des textes du plus haut au plus bas, pas un d...
La rédaction Administrative et autres textes posent un sérieux problème dans le pays. Cela va des textes du plus haut au plus bas, pas un document n'est épargné, du décret, aux arrêtés, aux actes administratifs entrepris tous les jours.
On s'en souvient du fameux Anniversaire du 6 juillet, et la blague du président de la République à ce sujet, on pensait que les auteurs de cette mauvaise blague allaient êtres sanctionnés, tout s'est bien passé.
Plus récemment encore Habari Zacomori relevait une faute impardonnable dans les actes de naissance sur lesquels on peut lire « acte de naissence ». Cette situation porte un grand préjudice à l'image de notre pays déjà ternie par nos différentes histoires. Nos compatriotes sont les victimes collatéraux de cette situation, aucun officier d'Etat civil étranger ne peut faire confiance à des tels actes en dépit de leur authenticité.
Les raisons de ce laisser aller sont multiples au premier desquelles, les recrutements subjectifs répandus dans tous les échelons de la société, motivés par tantôt l'ami, l'électeur et la région. L'absence d'un centre de formation administrative comme ce fût autrefois amplifie la médiocrité de l'appareil administratif. Ce qui est incompréhensible, dans la mesure ou l'Etat est le principal employeur du pays, comme toute bonne entreprise, elle exige habituellement un personnel qualifié. Certes, nulle n'est à l'abris à des tels désagréments mais pas à ce niveau. On a l'impression que le médiocre est la règle générale et que l'inverse en est l'exception. Daoud Halifa