Notre ville est conduite par un esprit de ruse et la population s’est laissée étourdir par le mirage de la célébrité. Permettez-moi auj...
Notre ville est conduite par un esprit de ruse et la population s’est laissée étourdir par le mirage de la célébrité.
Permettez-moi aujourd’hui de m’adresser à vous en énigme pour faire partager ce message à des esprits restreints.
Allons-y. Il faut et il faudra toujours revenir à la vie du Ntsawenien. Il faut et il faudra toujours rompre leur esprit et retourner à l’Esprit. Il faut et il faudra célébrer l’échec de la farce et chanter comme les oiseaux. Puisque l’ignorance est très civilisée. Cela est sans doute puisqu’elle fut préparée et conduite par des brevetés, qui sont des intellectuels ; elle n'en fut que plus terrible ; mais finalement elle fut gagnée par les faibles sur les cadres. C’est pourquoi, les cadres jurent de se faire paysans afin de rythmer le jeu de ping-pong. Ce mouvement est pacifique dans l'apparence, mais de ruse dans le fait et esprit. Car le retour à la nature du jeu, si irrésistible par les forces élémentaires qu'il réveille, ne peut manquer de faire réussir une nouvelle distribution des conséquences, réduisant la proportion de l’éducation, de l’amour de soi, de la partie et enfin de tous les moyens de développement. C’est comme si des intellectuelles refusent l’intellectualisme. C’est comme si le peuple fonce doit au mure dans une caverne souterraine et qu’il n’y a aucun esprit platonicien au sein de la société.
En dessus tout, pourquoi pas une extermination des loups à l’instar de Hitler, pour redresser nos mentalités comme le cas de la révolution française de 1789. Car, les DEUX MOUCHES de la ville nous ont manipulés en ruinant vos vies et détruisent notre avenir, l’avenir de nos enfants et voilà les conséquences aujourd’hui : point d’éducation, point de sagesse. C’est pourquoi qu’il faut naviguer sur cette nécessité comme on navigue sur la mer, par la finesse, et en prenant la vague comme elle vient. Et considérerions les victimes de cette extermination comme les victimes d’un naufrage. Car la guerre n'est jamais qu'un naufrage ; c'est lâcher la barre. À mon sens la négociation interminable, les paroles en l’air, c'est la navigation même. Il est vrai que rien ne s'arrangera jamais, car après une vague il y en a une autre, et le vaisseau ne va pas de soi ; bien plus, de soi il se brise.
N'avons-nous pas tous profité ? N'avez-vous pas votre petite part de quatre sous ? Et pour vous, les élites, les cadres, les intellectuels bidons, pour vous qui savez conduire un raisonnement, pour vous qui avez belle parole (car c'est à vous surtout que je m’adresse), ne savez-vous pas bien que les quatre sous se changeraient un jour en mépris sous couvert d’ignorance ? Regardez autour de vous !!! Ce que vous avez fait, ce que vous avez conduit : à la va-comme-je-te-pousse. Qu’est ce que vous avez produit si ce n’est que de fumeurs de trop, des vas-nuit-pieds, des vagabonds et des vagabondes, des voleurs…Qui lamente qui ?, sur quel état d’esprit ?, et qui se croit échapper la nasse ? Nous sommes tous impliqués et embarqués sans aucune échappatoire. C’est pourquoi, Il y n’y a aucun contentement de soi, en des hommes qui, aujourd’hui vivent à genoux, en aveugle, en barbarie, en tous les caprices. Des consciences mortes ! Quoi ? Ô oui, des consciences mortes ! Mais c’est trop amusant, en prêchant dans les Minbar du Prophète en ces termes : « Ô de trop …! Ô de trop … ! Nos enfants sont …, ! Nos enfants sont… ! Ce n’est qu’un refrain de nos HATUBs de tous les vendredis. La complaisance aveugle des Imams à l’égard du peuple Ntsawenien. Quel mépris ! Des paroles en l’air indigne de l’esprit du prophète.
Vous les DEUX MOUCHES du peuple, est-ce donc là ce que vous aviez promis ? Est-ce donc ce que vous aviez espéré ? Et bien voilà les fruits de ce que vous avez fait en gouvernant vos troupeaux claniques selon les passions les plus enivrantes ; pousser les enfants, les adultes comme on pousse les fagots dans le feu, et se réchauffer à leur courage. Vous vivez avec peur autant plus que nous même et vous attendez votre punition avec tremblement. Que Dieu vous punisse avec acharnement avant et après la mort !