Deux hommes ont été mis en examen pour avoir agressé sexuellement en pleine rue une jeune femme en état d’ivresse. La police appelle à la v...
Deux hommes ont été mis en examen pour avoir agressé sexuellement en pleine rue une jeune femme en état d’ivresse. La police appelle à la vigilance.
Photo d'illustration |
Depuis quelques semaines, il ne se passe pas un week-end sans qu’une, voire plusieurs jeunes femmes, franchissent les portes du commissariat central de Bordeaux pour déposer une plainte pour viol. De mémoire d’un policier aguerri, « il y a très longtemps que l’on n’avait pas enregistré une telle série d’agressions ».
Le contexte et la zone géographique sont toujours les mêmes et le mode opératoire invariable. Les viols sont commis en fin de semaine, à la sortie des boîtes de nuit, sur des victimes déambulant seules, en état d’ébriété. La semaine dernière, au cours de la nuit du 15 décembre, une Bordelaise de 20 ans a croisé le chemin de deux jeunes qui l’ont suivie avant de l’accoster, rue des Bénédictines, dans le quartier Sainte-Croix. Ce sont des riverains, entendant des cris, qui sont sortis à la fenêtre et ont aperçu les deux agresseurs.
L’alerte a été donnée auprès de police-secours et, très rapidement, une patrouille de la brigade anticriminalité (BAC) était sur les lieux. L’un des agresseurs, un Guinéen tout juste majeur, était encore présent à côté de la victime. Son compère, originaire de Mayotte, a été arrêté un peu plus loin.
"Des proies vulnérables"
Placés en garde à vue et interrogés par les enquêteurs de la Brigade départementale de protection de la famille (BDPF), les deux hommes ont été confondus par les analyses de police technique et scientifique. L’un d’eux était également en possession de documents et du téléphone appartenant à la victime. Déférés au parquet et présentés à un juge d’instruction, ils ont été mis en examen et placés en détention provisoire.
Face à la recrudescence des agressions à caractère sexuel, la vigilance doit être le maître mot lors de soirées festives. « Ces hommes s’en prennent aux femmes isolées, le plus souvent alcoolisées, qui sont des proies particulièrement vulnérables », soupire un policier. ©SudOuest.fr