Depuis quelques mois, un vrai faut débat sur les assises nationales qui prétendent faire le bilan de 42 ans d’indépendance et une idée sur ...
Depuis quelques mois, un vrai faut débat sur les assises nationales qui prétendent faire le bilan de 42 ans d’indépendance et une idée sur la révision de la constitution, alimente les places publiques. Entre certains avis tranchés, ils considèrent les assises comme des formalités qui vont nous conduire à une révision constitutionnelle. Ce que certains rejettent qu’il serait judicieux qu’on se penche sur le bilan de 42 ans que sur une supposition à une révision constitutionnelle.
Et cela ou le vrai faut débat est engagé. Nous avons tendance à oublier que la révision constitutionnelle est un domaine réservé au président et les assises en est un souhait. Nous avons oublié qu’en 2009, l’ancien président Sambi a révisé la constitution sans qu’il ait eu des assises. En 2014, le président Ikililou a révisé aussi la constitution sans qu’il ait des assises. Et chacun a usé de son méthode pour parvenir à sa fin.
Cependant, on aurait aimé que nos politiciens de part et d’autre, posent le vrai débat sur les assises nationales au lieu de nous berner sur des suppositions finales sur une soit disant révision constitutionnelle car, le président Azali n’a pas besoin des recommandations des assises pour légitimer son ambition de réviser la constitution. Si ambition est, la loi, la constitution elle-même, l’autorise et il a le plain droit de le faire sans passer aux quatre chemins des assises. Ce qui fait que, si aujourd’hui, le président décide de suspendre les assises nationales et proposer une révision de la constitution par voix référendaire ou par un congrès, la question de l’inconstitutionnalité de ce referendum ne va pas se poser. Comme ça était le cas en 2009.
Donc, on aurait préféré que nos politiciens arrivent à différencier un débat constitutionnel qui est la révision de la constitution et un débat sur un souhait des certains comoriens notamment les assises nationales.
Quant à l’implication du gouvernement dans ces assises, on considère d’ailleurs que cela explique ses caractères nationaux à moins que le gouvernement ne soit pas national. Dans le cas contraire, les assises on en a déjà vue, mais comme le gouvernement n’était pas impliqué, elles sont passées comme des ateliers de réflexion. On se souvient des assises politiques du parti Muruwa, en 2014, ou en est avec les conclusions, ou en est avec les assises de la vie chère de 2012, la liste est longue……
Mais dans tout ça, nous n’exigeons que le vrai débat sur l’avenir de notre pays que ça soit de l’opposition ou du pouvoir, un veut un débat constructif et patriotique.
Nakidine Hassane