L'idée de corriger les erreurs faites à notre pays depuis plus de quatre décennies a retenu l'attention d'une grande majorité ...
L'idée de corriger les erreurs faites à notre pays depuis plus de quatre décennies a retenu l'attention d'une grande majorité de la population comorienne. Le Président a vu juste d’appeler les forces vives à se rassembler et à agir. Persuadé que le monde du secteur primaire et la jeunesse étaient capables de trouver en eux même la volonté de sauver la démocratie et les libertés.
C'est pour l'intérêt du pays que j'ai décidé de m'aligner derrière le Président de la République pour soutenir à bras le corps les assises nationales. J'ai acquis la ferme conviction qu'il faut redonner la parole au peuple, afin qu'il se prononce clairement sur l'ampleur et le rythme des changements à conduire pendant ces années avenir pour positionner notre pays vers l'émergence.
Des réformes de fond doivent être entrepris sur la sécurité alimentaire, l'environnement, sur la protection sociale, l'enseignement supérieure, la fiscalité, la justice, la coopération, la réforme des institutions en vue de les rendre plus démocratique. Nous avons l'ambition de faire de l'Union des Comores un modèle social vivant.
Sur tout cela le Pdt de la République propose aux comoriens de suivre un autre chemin qui exprime d'avantage l'idéal de notre République, celui d'une cohésion sociale renforcée, d'une vie politique modernisée d'une Union des Comores apaisée et respectueuse des engagements de chacun. Mais je n'en suis guère satisfait, doutant que la commission n'a pas su trouver les mots justes pour convaincre nos compatriotes.
Cet autre choix, ce nouvel élan, cette nouvelle approche suffiront-ils à emporter leur adhésion ? Toujours est il que le message, comme je le pressentais a du mal à passer. La réaction de l'opinion est mitigée pour ne pas dire mauvaise. Nos adversaires ont été plus habiles que nous. Les acteurs clés du changement n'ont pas été mis en contribution et se demandent si ces assises nationales sont l'affaire des seuls politiques. Il nous faut un sursaut et une réaction pour reprendre l'initiative. Huilée la machine pour repartir devient l'urgence du moment. Par Soilih Mohamed