L'histoire de la feuille de route signée entre la France et les Comores et une possible suppression du visa Balladur continue de fair...
L'histoire de la feuille de route signée entre la France et les Comores et une possible suppression du visa Balladur continue de faire des vagues à Mayotte. Si le gouvernement comorien plaide pour l'apaisement, des élus de Mayotte continuent de prêcher la haine et la division entre les Mahorais et les comoriens des autres iles.
Après le député Mansour Kamardine, c'est au tour du premier Adjoint au Maire de Mamoudzou, Bacar Ali Boto, de pousser les mahorais à la rebellion contre leurs frères des autres iles. Il va jusqu'à parler de guerre civile imminente. Ci dessous ses propos:
Actuellement, les Mahorais ne se demandent plus si la guerre civile ou guerre de libération pouvant les opposer à leurs voisins installés frauduleusement à Mayotte aura lieu mais plutôt quand est-ce que cette guerre va-t-elle se déclencher ? En effet, tous les ingrédients sont réunis pour une telle déflagration. Ainsi, les Mahorais considèrent que cette confrontation impitoyable reste inévitable.
Certes, les Mahorais sont traditionnellement et de nature très tolérants et pacifistes. Mais ils ont démontré dans le passé que lorsque leurs intérêts vitaux se trouvent en danger, aucune force ne peut les arrêter. Et pour se défendre ils ne reculent devant aucun sacrifice, y compris devant le sacrifice suprême, la mort.
Or, les Mahorais se sentent aujourd'hui menacés jusqu'à leur propre existence par cette immigration massive, clandestine et guerrière. De même, l'examen de l'évolution des événements ne laissent aucun doute, les Mahorais sont psychologiquement et matériellement prêts au combat et ont hâte à en finir.
Cet état d'esprit est renforcé par la triste et regrettable conviction selon laquelle l'Etat, notre État aurait choisi son camp, celui de l'Ennemi. Fantasme ou réalité ? Hélas, peu importe ; la masse y croit dure comme fer.
La situation est d'autant plus préoccupante que les clandestins et leurs leurs soutiens ont le sentiment justement de bénéficier de la complicité et de la protection des pouvoirs publics étatiques. D'où les multiples actes de provocation observables quotidiennement de la part de nos assaillants.
Il semble également que de leur côté ces derniers ne cherchent que la moindre opportunité pour exprimer leur talent de guerriers féroces et infatigables.
Peut-on encore éviter cet embrasement généralisé annoncé ? Seuls les gouvernements français et comorien détiennent la réponse à cette question. En effet, dans cette bataille fracticide la France et l'Union des Comores représentent respectivement l'arbitre central et l'arbitre de touche.
Bacar Ali Boto prêche la haine à Mayotte: https://t.co/s2qi1YIMAZ pic.twitter.com/lCwGQaU9E4— HabarizaComores.com (@HabarizaComores) 6 octobre 2017
Espérons qu'ils décident de stopper cette spirale infernale avant qu'ils ne soit trop tard.