Il avait frappé deux vendeuses après avoir pris une chicha Un homme de 24 ans a été condamné à huit mois de prison pour avoir commis de...
Il avait frappé deux vendeuses après avoir pris une chicha
Un homme de 24 ans a été condamné à huit mois de prison pour avoir commis des violences sur deux femmes qui tentaient de récupérer une chicha qu’il avait volée lors de la Grande braderie de Vichy.
L’affaire avait quelque peu bousculé la quiétude de la Grande braderie de Vichy, dans l'Allier. Le 9 avril, rue Wilson, sur le stand d’une vendeuse d’accessoires pour fumer et d’objets indiens, un homme avait saisi une chicha posée au sol et s’était alors enfui avec l’objet en direction du parc des Sources.
L’une des deux vendeuses l’a poursuivi. Ce dernier, se sentant suivi et menacé, selon sa déposition, s’était alors retourné avant de frapper sa poursuivante avec la chicha en verre qui s’est brisé sur sa tête. L’autre vendeuse, qui s’était aussi lancée derrière le voleur, a pris un coup-de-poing à la poitrine.
Plusieurs témoins de la scène se sont alors jetés sur l’agresseur pour le retenir. Les policiers n’avaient plus qu’à le cueillir.
Réaction rare des témoins
Cet homme de 24 ans, SDF, originaire de Mayotte, était convoqué ce jeudi au tribunal de Cusset. Mais il n’était pas présent. Ce qui n’a pas étonné la substitut du procureur, Laura Pupion, qui soulignait qu’il n’assumait pas ses actes, ayant déjà été souvent absent lors de six audiences où il avait été précédemment convoqué pour d’autres affaires.
La substitut a toutefois souligné la réaction « rare » des témoins qui sont intervenus pour stopper une scène de violence et maintenir le prévenu jusqu’à l’arrivée des forces de l’ordre.
Conduit à l’hôpital, l’agresseur avait refusé, de manière brutale, d’être examiné. Son taux d’alcool avait tout de même été relevé : 2,62 g par litre de sang.
À noter que le prévenu avait déjà été condamné pour des violences par le tribunal de Montauban. Il était donc sous le coup de la récidive légale.
Et a été condamné à huit mois de prison ferme.
Denis Lorut ©La Montagne