Refus de visa pour la France: Nadjloudine Abdelfatah victime de ses écrits?
Comme l’écrivain comorien francophone Ali Zamir, l’écrivain Nadjloudine Abdelfatah, auteur de 6 ouvrages, se voit refuser l’entrée en France pour des raisons qui demeurent des plus floues.
La décision du service des visas de l’ambassade de France à Moroni est intervenue quelques jours après la sortie de l’ouvrage « L’Afrique dans la main du diable», publié par l’auteur et enseignant de français aux éditions L’Harmattan. Le diable s’est-il reconnu ?
De toute apparence, l’auteur de « Victimes d’être Comoriens» serait victime d’une intention de nuire à son projet de formation à Paris-Sorbonne, université dont il a obtenu, il y a de cela cinq mois, une autorisation d’inscription. Après un premier refus du visa dont la notification date du 16 août 2017, Nadjloudine a opté pour une voie de recours gracieux, « en remplaçant les documents jugés non conformes par d’autres », comme il nous l’a indiqué avant de préciser que « en réalité, j’avais pris soin de déposer un dossier complet et dont le contenu était de nature à faire accorder un visa pour études ». Mais pourquoi ce refus. Jusqu’alors rien ne bouge.
Après avoir eu l’accusé de réception de son courrier (de recours), l’auteur de 32 ans est entré en contact avec le service des visas de l’ambassade de France en Union des Comores qui n’a pu lui fournir aucune information claire quant à l’évolution du dossier, or, comme il le précise « le dernier délai pour mon inscription administrative à la Sorbonne est fixé au vendredi 06 octobre, et le rendez-vous avec mon futur encadreur est prévu pour le lundi 25 septembre. » Texte© Saïd Ali Hamidou