Le président Azali vient peut-être de se rendre l'évidence. Un budget d'un État dit souverain ne peut pas reposer à plus de 50% ...
Le président Azali vient peut-être de se rendre l'évidence. Un budget d'un État dit souverain ne peut pas reposer à plus de 50% sur des promesses d'aides budgétaires extérieures et des dons.
Alors qu'une session ordinaire s'ouvrira en octobre, Azali convoque une session extraordinaire le 26 septembre de 7 jours pour dit-on, corriger son budget fantaisiste en toute discrétion.
Pour rappel, Azali avait promulgué "la loi n° 16-003/AU, adoptée le 29 décembre 2016, portant loi des finances exercice 2017." Le budget général a été estimé à plus 81 milliards de francs comoriens (KMF) soit une hausse de 30 milliards par rapport à 2016.
Loi des Finances: L'Assemblée convoquée pic.twitter.com/qi8YlzRQTk
— HabarizaComores.com (@HabarizaComores) 24 septembre 2017
Depuis mars, l'exécutif se serait rendu compte qu'il était impossible de réaliser ces recettes sans un miracle. Où sont passés, d'ailleurs, nos amis saoudiens? Dos au mur à quelques semaines de l'arrivée d'une mission du FMI, Azali n'avait d'autre choix que de reconnaître le fiasco de ses services financiers. ©Toyb