Depuis l'annonce du président de la république en faveur des assises nationales, une bipolarité semble se constituer au pays. Les pro e...
Depuis l'annonce du président de la république en faveur des assises nationales, une bipolarité semble se constituer au pays. Les pro et contre-assises. Il est vrai que le principe même de la démocratie est de garantir la liberté d'opinion mais rappelons aux amnésiques si ce n'est à ceux qui ont la mémoire courte qu' il était convenu de commun accord(toutes les parties prenantes )qu'on s'assaierait entre comorien pour le bilan une fois que la tournante aurait formé sa première boucle.
Je suis pour le bilan de ces 42 ans d'indépendance et par conséquent d'une remise en question de tout ce qui constitue aujourd'hui le socle de notre démocratie. Laquelle est loin de répondre aux aspirations de la majorité d'entre nous. Je peux comprendre les réticences de certains quand à ces assises. Ils craignent un potentiel changement alors que ces dernières années ont été charnière en ce qui les concerne. La misère du peuple ne les affecte pas ! La richesse rend vaniteux !
Quoi qu'il en soit, le temps du bilan approche à grand pas. J'aime parler de l'ancien premier ministre HALIDI ABDERMANE IBRAHIM. Vous et moi savons très bien que vous ne le portez pas sur le coeur pour la simple raison qu' il ne rentre pas dans votre moule des gens respectablement corrompus comme Sambi et consorts. Un pays qui ne respecte que ceux qui font montre de très peu de conviction et capable de mettre u e muselière à leur scrupule quand il s'agit de voler le peuple.
En 1992, sous Djohar, après les élections législatives, le parti d'IIBRAHIM HALIDI remporte la majorité parlementaire. En janvier 1993, il sera nommé premier ministre, le premier chef du gouvernement sous Djohar.Vous allez rire, au bout de deux mois débutera toute une série rocambolesque de machination pour le destituer.
La première motion de censure avortera mais la deuxième aussi injustifiée que la première fera mouche. Derrière cette chevrotine qui a touché de plein fouet notre pauvre démocratie laquelle traîne encore les séquelles jusqu'à nos jours, Mr Ahmed Fouad, entendu Kokignon, le tristement célèbre. Il a disparu depuis du paysage comorien. Je ferai fi de la cause.
Le parti politique qui a propulsé Mr HALIDI IBRAHIM à devenir premier ministre, il s'agit de l'UDD. L'Union pour la Démocratie et pour la Décentralisation. Eh oui en 1992, il y avait déjà un parti politique qui défendait l'intérêtdes îles surtout Anjouan car le leader de l'UDD préssentait cette guéguerre entre la capitale centrale et celles des îles. Juwa et autres qui défendent aujourd'hui Anjouan, sachez qu'il y en a un qui vous a devancé.
Et tout ce que vous proposez n'est qu'unepâle copie. Mr HALIDI a toujours été considéré comme séparatiste, chauviniste et sectaire par les defendeurs des intérêts de Moroni pour ne pas dire les politiciens grand Comoriens par la seule raison, il pronait pour l'équilibre des îles. Il voyait les inégalités que subissaient surtout les Anjouanais les quelles persistent jusqu'à nos jours.
Je ne me permets pas de faire un bilan de Mr HALIDI ABDERMANE IBRAHIM de ces cinq mois comme chef du gouvernement. Je suis convaincu que vous serez étonné, la paie régulière des fonctionnaires une première à l'époque, la confiscation des biens mal acquis qui a réveillé le front capitaliste (Kabayila) pour le destituer. Mutsamudu-Moroni, l'annulation des bureaux de vote dans le Newmakélé par Surette de Domoni pour l'empêcher à devenir président de la république, la motion de censure en 1993,chef de file Fouad (Kokignon) de Mutsamudu pour empêcher le dynamique et la stabilité du pays.
Vive les assises ! Qu'on se dise la vérité en face ! Le pays Comore appartient à tous ses enfants sans distinction de race ni de religion. Le pays n'a plus le droit à l'erreur. Contribuons tous au bon déroulement de ces assises pour le bien de notre pays qui nous est très chèr !
Farid IBRAHIM HALIDI ABDERMANE